La fin de l'année est malheureusement synonyme de mauvaise santé pour l'un des acteurs emblématiques de Plus belle la vie (France 3). Jérôme Bertin, qui a incarné Patrick Nebout de 2013 jusqu'à la fin de la série en novembre 2022, est actuellement hospitalisé. Et ce vendredi 30 décembre, il a donné de ses nouvelles.
Le jour de Noël, Jérôme Bertin l'a malheureusement passé à l'hôpital. C'est en story Instagram que l'homme de 56 ans avait annoncé la mauvaise nouvelle à sa communauté. "Joyeux Noël à tous. Et merci infiniment aux merveilleuses équipes de l'Institut de Cardiologie de la Salpêtrière, mention spéciale au Professeur Emmanuel Lansac. Vive l'AP-HP", écrivait-il en plus d'avoir dévoilé son menu de Noël. Et, malheureusement, son hospitalisation est toujours d'actualité.
Ce vendredi 30 décembre 2022, Jérôme Bertin a tenu à donner de ses nouvelles. Il a partagé une photo sur laquelle on peut voir l'un de ses pots contenant à manger, avec un coeur dessiné au-dessus. "Un imprévu de dernière minute. Merci au service Rythmo de l'institut cardiologie pour cet accueil chaleureux.", peut-on lire en légende. Il n'a également pas manqué d'ajouter : "Je pense à toi Charlotte Valandrey." Rappelons que l'actrice est morte le 13 juillet dernier à l'âge de 53 ans car, après une nouvelle greffe, son "troisième coeur n'a pas vécu".
Ce n'est pas la première fois que Jérôme Bertin évoque ses soucis de santé. Au cours d'une interview pour Télé 7 Jours donnée en 2016, il a révélé qu'il était atteint de l'hépatite C. Il avait été contaminé en 1976, à l'âge de 13 ans, lors d'une transfusion sanguine effectuée dans le cadre d'une opération du coeur. A l'époque, il ne connaissait pas encore le mal qui le rongeait. Ce n'est qu'à l'âge de 25 ans, au cours d'un bilan de santé, qu'il a découvert le nom de sa maladie qui n'était à l'époque pas identifiée.
"C'est un virus qui attaque le foie. Du coup, il fait moins son boulot de purification du sang. Ça génère également une fatigue supplémentaire, ainsi qu'une irritabilité et des idées noires. Je n'étais pas bien dans mes baskets à l'adolescence, et j'ai fait un séjour en hôpital psychiatrique", expliquait-il. Jérôme Bertin n'a pu profiter d'un premier traitement "expérimental" qu'au début des années 2000 car auparavant, aucun n'existait. "Les effets secondaires étaient très difficiles à supporter, c'était l'enfer. Je perdais mes cheveux, j'avais mal dans les jambes, des poussées de fièvre à 40 °C, sans parler des sautes d'humeur. C'est d'ailleurs à cette époque-là que j'ai divorcé", s'était-il souvenu. Le virus est en plus revenu par la suite. Ce n'est que dix ans plus tard qu'il s'en est vraiment débarrassé grâce à "nouveau traitement, qui avait eu des résultats spectaculaires aux États-Unis, avec un taux de réussite de 90%".