Le roi Charles avait pourtant été clair : la famille royale, d'accord, Camilla, on ne touche pas ! Sous le feu des attaques de son fils cadet, le prince Harry, qui multiplie les accusations contre sa famille et la monarchie britannique depuis quelques jours, le souverain avait prévenu son fils de son intransigeance, de sa ligne à ne pas franchir : Camilla Parker-Bowles, sa seconde épouse devenue reine à ses côtés.
Une règle qu'avait respectée le prince Harry... jusqu'à ce dimanche : interrogé à la télévision américaine pour promouvoir ses mémoires, Spare, attendues ce mardi 10 janvier, le fils du souverain a abordé le sujet de sa belle-mère. Et autant dire qu'il n'a pas été particulièrement agréable !
Admettant que la reine consort avait été considérée comme "la méchante" après l'interview très célèbre de Lady Diana en 1995, dans laquelle elle avait qualifié Camilla de "troisième personne dans son mariage", le prince Harry a expliqué que la septuagénaire avait une "vraie volonté de réhabiliter son image dans l'opinion publique". Une image particulièrement écornée et reconstruite à force de patience : femme la plus détestée du Royaume-Uni dans les années 90, Camilla Parkler Bowles est aujourd'hui légitime au bras du roi Charles III pour beaucoup.
Mais pas uniquement à force de patience : selon le prince Harry, "ce désir de transformer son image publique l'a rendue dangereuse". En effet, le trentenaire explique que sa belle-mère ferait du "trafic d'informations" avec la presse, pour que celle-ci la décrive d'une manière plus positive. Et ajoute que ses "connections" avec les journalistes finiront par "laisser des gens ou des corps dans la rue", notamment en raison de sa place dans la hiérarchie familiale.
Des mots particulièrement forts qui ne devraient pas plaire à la reine consort ni au roi Charles III, très sensible au bien-être de sa femme déjà tant vilipendée au moment de son divorce avec Lady Diana et parfois même tenue pour responsable de la mort de la princesse. Des rumeurs plus récentes avaient couru autour d'elle ces dernières années : les médias l'accusaient en effet d'être à l'origine des remarques racistes faites avant la naissance d'Archie (3 ans et demi), le fils d'Harry et de Meghan Markle.
Des rumeurs qui n'ont jamais été commentées par la principale intéressée, respectueuse de la ligne d'Elizabeth II, "Never Explain, never complain", ni par aucun membre de la famille royale, qui semblent tous apprécier la septuagénaire désormais. Mais qui pourraient tout de même avoir une véritable punition : le prince Harry et Meghan Markle seraient, selon certains médias britanniques, en passe d'être désinvités du couronnement de Charles III en mai prochain...