Trois mois après leur dernière sortie à quatre en engagement officiel, configuration qui tend à se répéter à présent que les deux adolescentes entrent en âge d'assumer leur rôle public, le roi Felipe VI d'Espagne, la reine Letizia et leurs filles la princesse Leonor des Asturies (14 ans) et l'infante Sofia (12 ans) étaient réunis lundi 3 février 2020 pour l'inauguration solennelle de la XVIe législature des Cortes Generales Parlement espagnol.
Si c'est bel et bien le monarque qui a reçu une ovation soutenue et interminable à l'issue de son discours et de la proclamation de l'ouverture du nouveau cycle parlementaire constituant un nouveau chapitre dans l'histoire politique nationale, le rôle discret des jeunes demoiselles, candides figurantes face au chef du gouvernement Pedro Sanchez et aux quelque six cents parlementaires présents, n'est pas passé inaperçu.
Héritière du trône, la princesse Leonor, après une année 2019 marquante qui l'a vue prononcer ses premiers mots en mission officielle, a en particulier été scrutée, tout comme à chacune de ses apparitions désormais. Vêtue du même ensemble rouge vif – couleur nationale que sa mère la reine Letizia met régulièrement à l'honneur dans les grandes occasions – qu'elle portait quelques mois plus tôt lors de la cérémonie des Prix Princesse de Gérone (l'un de ses titres officiels), l'adolescente au destin de reine a même été observée de très, très près par le tabloïd espagnol Semana : le site de l'hebdomadaire, qui est l'une des revues les plus lues du pays, a remarqué qu'elle s'était épilé les sourcils !
Un détail esthétique mesuré – seule la partie inférieure a été épurée – qui tend à confirmer que la fille aînée du couple royal est non seulement une véritable adolescente soucieuse de son apparence, mais aussi une figure royale qui sait déjà soigner ses apparitions.
La princesse des Asturies a également fait le buzz malgré elle lors de l'épilogue de la cérémonie, lorsque la famille royale a, pendant près de vingt minutes, serré à la chaîne la main de toutes les personnalités politiques quittant l'hémicycle : le député parlementaire Pablo Echenique, tout nouveau porte-parole du parti Podemos qui se déplace en fauteuil roulant en raison de l'amyotrophie spinale dont il est atteint, a refusé la main qu'elle lui tendait, passant devant elle sans égards. Une omission volontaire qui a été commentée sur les réseaux sociaux.