Pour son premier match de groupe en Ligue des Champions, le PSG affrontait à domicile le Bayern de Munich (3-0), mercredi 27 septembre 2017. C'est peu dire que les personnalités se sont donné rendez-vous en tribunes, des habitués comme Louis Bertignac et Pascal Obispo à des stars internationales comme Robin Wright, Naomi Campbell et Kourtney Kardashian étaient là. Mais c'est pour un tout autre duo que l'on aurait adoré jouer les indiscrets puisque les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande se sont longuement croisés, entretenus gaiement et ont même plaisanté...
Les trois valeurs olympiques selon le baron Pierre de Coubertin peuvent-elles s'appliquer ici ? L'excellence des deux candidats (les électeurs ont tranché en 2012 et Hollande a déclaré forfait en 2017), l'amitié entre eux (restons raisonnables), mais pourquoi pas le respect ? Pour le coup, il y en avait dans cette rencontre inattendue entre deux hommes qui se sont si longtemps affrontés. On donnerait cher pour savoir ce qu'ils se sont raconté, d'autant que Hollande est réputé pour ses bons mots et que Nicolas Sarkozy s'est montré visiblement bon public avec son ancien adversaire politique.
Je t'apprendrai à faire le baise-main
C'est Carla Bruni qui doit être ravie. Si l'artiste s'en est toujours défendue, les commentateurs ont toujours interprété sa chanson Le Pingouin comme une pique sévère à François Hollande qui, lors de la passation de pouvoir en 2012, ne les avait pas raccompagnés, Nicolas et elle, à leur voiture, tournant les talons sur le perron de l'Élysée, sans se retourner. Le président sortant y voyait un "manque de courtoisie républicaine" dans une interview à Europe 1 en septembre 2016. Quelques mois plus tôt dans Sept à huit, il disait : "Avec Carla, pour dire la vérité, ça m'a moins plu. Carla ne méritait pas ça."
Un an après la passation de pouvoir, l'intéressée chantait sur l'album Little French Songs : "Mais j'le connais moi l'pingouin / Il a pas des manières de châtelain non / C'est mal élevé les pingouins faut que je lui donne des cours de maintien / Eh le pingouin ! Si un jour tu recroises mon chemin / Je t'apprendrai, le pingouin, je t'apprendrai à faire le baise-main."
C'était sans compter sur la magie du sport : celle qui permet de réunir ses supporteurs, d'où qu'ils viennent. De droite, comme de gauche... Et même de loin.