"Je viens, il pleut. Je perpétue donc là aussi une tradition", s'amusait François Hollande en 2013, lors d'un déplacement à Casablanca sous un ciel pluvieux. Car entre son investiture en 2012 et la fin de son mandat cinq ans plus tard, nous avons été habitués à le voir très souvent présider ou assister à des cérémonies publiques sous les eaux. On se souvient notamment de son arrivée en Allemagne pour son premier voyage présidentiel à Berlin, sous l'orage et la pluie.
Et ce mardi 9 juillet, pour son retour à l'Assemblée Nationale (il vient de gagner son pari de redevenir député de Corrèze), rebelote ! "Hollande fait une blague sur la pluie au micro de TF1 Info, exactement 3 minutes plus tard, c'est le déluge !", a notamment écrit le journaliste Paul Larrouturou sur son compte X (anciennement Twitter), en légende d'une vidéo où on le voit s'abriter sous son parapluie. Effectivement, l'époux de Julie Gayet venait, quelques instants plus tôt, de dire à nos confrères avec beaucoup d'humour et d'auto-dérision (et en regardant le ciel) que la pluie "peut arriver" incessamment sous peu, alors que le député Jerôme Guedj venait de souligner avec humour aussi le fait que, pour le moment, ce n'était pas le cas.
Une situation assez rigolote, presque grotesque ! Mais "ce n'est pas une blague", a tenu à préciser le journaliste Garen Shnorhokian, toujours sur X. François Hollande semble décidément subir une sorte de malédiction ! Heureusement, on ne parle ici que de pluie... Car oui, cela reste bien évidemment un détail, voire une information anecdotique. D'ailleurs, l'ancien président de la République n'a pas jugé nécessaire d'évoquer cette météo capricieuse dans son tweet, dans lequel il dit être très "heureux de revenir aujourd'hui à l'Assemblée nationale et de retrouver la nouvelle génération des socialistes prêts à prendre leurs responsabilités, pour la République et pour la France".
Pour rappel, on ne compte pas moins d'une soixantaine de députés élus sous les couleurs du PS, à l'issue de ces élections législatives, intervenues après la dissolution de l'Assemblée Nationale par le président Emmanuel Macron le dimanche 9 juin, juste après les résultats des Européennes 2024 qui plaçaient le Rassemblement National de Jordan Bardella en tête.