Un moment fort ! Ce samedi 9 mars 2024, l'eurodéputée et candidate macroniste, Valérie Hayer, a lancé sa campagne pour les élections européennes en orchestrant son premier meeting au Grand Palais de Lille. Entourée de grandes figures de la majorité à l'instar de Gabriel Attal, Gérald Darmanin, Eric Dupond-Moretti ou encore de Rachida Dati, la femme politique a su captiver ses sympathisants qui ont été nombreux à faire le déplacement pour écouter ses ambitions.
Ainsi, Valérie Hayer a eu le mérite d'être accueillie comme une véritable rock star. Preuve en est avec la ministre de la Culture, Rachida Dati, plus en forme que jamais, qui l'a acclamée debout depuis sa chaise tout en agitant avec entrain le drapeau européen au-dessus de sa tête. Un enthousiasme des plus remarqués qui a amusé grand nombre d'internautes à voir les commentaires qu'elle a suscités sur Twitter !
Face à l'assemblée comme l'a rapporté France Info, Valérie Hayer n'a pas mâché ses mots quant au Rassemblement national, son principal adversaire et parti porté par Marine Le Pen et Jordan Bardella qui, à ses yeux, "prétend défendre nos valeurs matin, midi et soir, mais à la première secousse de l'histoire, ce sont les premiers à sombrer dans la soumission".
Son ultime priorité ? "Déjouer le scénario du pire", a lancé la principale concernée. Pleinement convaincue quant à la force de l'Europe, Valérie Hayer est déterminée à préserver l'union des pays qui la composent "face à ceux qui veulent l'abattre" : "D'ici trois mois, d'ici au 9 juin, nous avons besoin d'un sursaut", a t-elle ajouté en évoquant les prochaines élections européennes "les plus importantes de notre histoire". "Il y aura d'un côté ceux qui croient en l'Europe et de l'autre ceux qui n'y croient pas (...)".
Avec transparence, Valérie Hayer a également abordé latriste situation en Ukraine tout en pointant du doigt le double jeu du RN avec la Russie. "Ils ont toujours dit non à l'Europe. La seule différence maintenant, c'est qu'ils le cachent un peu et que le non s'est transformé en niet", a lancé Gabriel Attal, le Premier Ministre qui a également pris la parole hier. Des mots puissants qui ont fait mouche dans la salle.