TF1 aura eu plus de peur que de mal... En effet, selon Le Point, le CSA a finalement renoncé à sanctionner la chaîne à propos du magazine Appels d'urgence, présenté par Carole Rousseau. Mardi 6 décembre, TF1 diffusait un nouveau numéro d'Appels d'urgence, le magazine, diffusé un mardi sur deux en seconde partie de soirée, qui proposait un sujet intitulé "Vols, agressions : Brigade d'élite contre jeunes délinquants". Un reportage qui s'est retrouvé pointé du doigt par Le Petit Journal de Yann Barthès qui révélait, dès le lendemain de la diffusion, que certaines images présentées comme celles d'agressions qui se seraient déroulées en plein coeur de notre capitale et censées attester de la violence des bandes organisées françaises, avaient, en réalité, été récupérées de caméras de vidéosurveillances américaines !
Les agressions présentées comme l'illustration des violences urbaines françaises ont en fait été perpétrées à Washington en 2005 et New York en 2008. Nonce Paolini, PDG de la chaîne privée, avait ensuite découvert qui se cachait derrière la société TV Presse qui avait vendu le sujet à TF1... Il s'agit de Jacques Aragonès, ex-directeur de l'unité magazines de TF1. La goutte d'eau qui a fait déborder le vase du côté de TF1 qui pensait faire appel à une production indépendante.
Mais alors que la chaîne était déjà sous le coup d'une mise en demeure et risquait plus gros, le CSA a opté pour une simple mise en garde. Apparemment, ce dernier a décidé que TF1 ne méritait pas une lourde sanction. Le magazine Le Point souligne que le sage Rachid Arhab, chargé du dossier, était, quant à lui, partisan d'une peine plus sévère.
Chloé Breen