Plus sexy que le selfie, plus populaire que Kim Kardashian qui fait des selfies, le twerk est assurément le phénomène 2013. Popularisé par des stars comme Beyoncé, Rihanna ou encore Miley Cyrus, le twerk a envahi la culture urbaine et populaire, si bien qu'il a fait son entrée dans le dictionnaire Oxford. Et, plus grave, dans les cours d'école.
We Can't Stop (Miley Cyrus), Twerk It (Busta Rymes et Nicki Minaj) ou encore Pour it Up (Rihanna), autant de clips récents faisant l'apologie de cette danse sexuelle, dont la définition exacte est la suivante : "Danser sur de la musique populaire d'une manière sexuellement provocante qui implique des mouvements de hanche de poussées vers l'avant et une danse basse, en position accroupie." Tout est dit.
La rédaction vous propose de réviser vos (nouveaux) classiques. Voici tout ce qu'il y a à savoir sur le twerk en trois points. Vous nous remercierez plus tard.Du bootyshake et du bounce améliorés
Le twerk (contraction du mot twitch qui veut dire "mouvement convulsif" et de jerck qui signifie "saccade") n'est en fait rien de plus qu'une version 2.1 du célèbre bootyshake. Et le bootyshake existe depuis la nuit des temps. Du moins, depuis que des femmes au corps gâté par Dame Nature savent bouger leurs hanches et leur popotin.
Popularisé par des chanteurs au sang chaud comme Sean Paul et Shaggy, le bootyshake a laissé place à une danse moins sensuelle, plus explicite, née dans le mouvement bounce (branche du hip-hop avec une musique plus rapide, plus saccadée, associée à un type de danse hypersexuelle) du Sud des États-Unis. Bref, le twerk est une sorte de bootyshake émancipé, qui s'affranchit de toute pudeur, et, avouons-le, de toute classe aussi.
Né au début des années 90 à la Nouvelle-Orléans, le twerk s'enrichit d'un hymne dès 1995 : Twerk Something de Cheeky Blakk. Un titre suivi par un tube de DJ Jubilee, Get Ready, Ready. Le twerk, c'est aujourd'hui un peu la danse de l'amour des gens qui n'ont peur de rien.
Beyoncé, Miley, Nicki, Rihanna... qui est la reine du twerk ?
Popularisé cette année par Miley Cyrus (avec une vidéo virale filmée par Terry Richardson alors qu'elle porte une combinaison ours), ancienne protégée Disney devenue reine de la provoc et du less is more (comprenez par là, moins je porte de vêtements, plus de me sens bien), le twerk est passé entre les "mains" des artistes les plus influents. Car en dehors du fameux déhanché de Miley (appris à la Nouvelle-Orléans en 2010 et expérimenté sur le pauvre Robin Thicke en août 2013 lors des MTV VMA), Rihanna, Nicki Minaj, et même Justin Timberlake (dans SexyBack, il chante "let me see what you twerkin with", soit, 'montre-moi un peu avec quoi tu twerkes") ont contribué au twerking.
Sans parler de Beyoncé, qui en 2005, avec son tube Check on It, chantait en guise de refrain "Dip it, pop it, twerk it, stop it, check on me tonight" ou qui twerkait déjà dans son clip Crazy in Love. C'était en 2003. Queen B avait dix ans d'avance.
Suspendues pour avoir twerké !
Mot le plus recherché associé à Miley Cyrus en 2013 dans les moteurs de recherche Yahoo! et Bing, le twerk est descendu dans les rues pour devenir un véritable phénomène de société.
Des équipes de twerk se forment aux quatre coins des États-Unis, les cheerleaders intègrent les mouvements phares du twerking et des lycéennes se font expulser de leur établissement pour avoir twerké entre les heures de cours. Il y a quelques mois, une école a même expressément demandé à ses élèves de ne pas twerker lors du bal de fin d'année.
Le twerk, nouveau grand méchant loup des États-Unis ?