Depuis le 28 janvier dernier, le spectacle musical Al Capone, retraçant le parcours du célèbre gangster américain à l'époque de la prohibition dans les années 1920, est à retrouver aux Folies Bergère à Paris. Un projet porté par le guitariste Jean-Félix Lalanne, qui s'est notamment dit "fasciné" par ce sulfureux personnage depuis son enfance. Il était donc tout naturel pour lui que de lui rendre hommage en utilisant ses talents d'auteur-compositeur à travers un show. Il remercie notamment Roberto Alagna, l'époux d'Aleksandra Kurzak, "qui a été le premier à s'impliquer dans ce projet".
En effet, le célèbre ténor franco-italien, qui a notamment en 40 ans de carrière inscrit à son répertoire plus d'une soixantaine de rôles dont Don Jose, Lohengrin et Canio, a été ravi d'être appelé pour ce spectacle. Celui qui était monté pour la 100ème fois sur la scène du Metropolitan Opera de New York en 2015, avant de célébrer en 2019 sa 100ème performance à l'Opéra de Paris dans Otello puis au Royal Opera House dans Andrea Chenier, partage notamment un formidable duo avec la chanteuse Anggun pour ce show.
La maman de Kirana, qui avait notamment atteint le Top 20 des prestigieux Billboard Charts aux États-Unis pour la version anglaise de son célèbre titre La Neige au Sahara, (fruit de sa collaboration avec le producteur de Céline Dion), vient d'accepter de jouer pour la première fois dans une comédie musicale. Et pas des moindres ! Pas n'importe quel rôle non plus, puisqu'elle incarne Lili, la compagne d'Al Capone. Mais elle s'en est merveilleusement bien sortie aux côtés du ténor, mais aussi du chanteur québécois Bruno Pelletier, qui tient le rôle de Eliot Ness.
À noter que ce spectacle est également une incroyable claque visuelle. En effet, les costumes sortent tout droit de l'atelier de couture du Studio FBG dont le savoir-faire est reconnu des grandes maisons de couture (Céline, Balmain) comme des scènes théâtrales ( Mugler Follies, The Wyld Berlin). La conception des décors est quant à elle confiée à Éric Chevalier, scénographe émérite de l'opéra (La Veuve Joyeuse, Guillaume Tell), tandis que la construction revient aux ateliers du Théâtre des Galeries à Bruxelles.