L'ancienne candidate du Meilleur Pâtissier (M6) a annoncé la bonne nouvelle le 9 mai 2021. Roxane, révélée au grand public en 2015, est enceinte de son troisième enfant. Dans sa publication, elle a précisé qu'elle était passée par des étapes difficiles avant d'atteindre ce bonheur. Si elle n'avait alors pas donné plus de détails, la belle blonde a tout raconté à ses fans en vidéo.
Le 14 mai, Roxane a en effet dévoilé une nouvelle vidéo "qui lui tient à coeur" sur sa chaîne YouTube afin d'aborder notamment des sujets souvent tabous. Après avoir rappelé qu'elle était enceinte de trois mois et que sa grossesse a été difficile à cacher tout ce temps, la maman de Mathys et Louane a évoqué le cap des trois mois, une étape "qu'elle redoutait". Et pour cause, son époux Loïc et elle ont dû affronter une terrible épreuve en l'été dernier.
"On l'a tant attendu, tant désiré. Ça a été un long chemin et c'est de ça dont je veux parler. Un chemin douloureux et extrêmement pénible", a tout d'abord confié Roxane. Elle a ensuite précisé que cela faisait plus d'un an qu'elle essayait d'avoir un bébé. Et avant d'être enfin heureuse, elle est passée par le pire : "Je suis tombée enceinte en juin 2020. Et à environ deux mois et demi de grossesse, j'ai commencé à perdre du sang. Et là, on m'a annoncé une fausse couche. C'est un peu la descente aux enfers. (...) L'entourage a tendance à vouloir vite dédramatiser. Je sais que ce n'est pas méchant (...) mais moi psychologiquement, je me disais que je n'y arriverais plus. C'est encore douloureux pour moi d'en parler. C'est une étape de deuil à faire. (...) J'étais littéralement détruite."
Très vite, Roxane a culpabilisé. Elle pensait être à l'origine de cette fausse couche. Mais en parlant avec sa gynécologue ou des médecins, elle a compris que son embryon avait une malformation qui aurait empêché un développement normal. "La suite a été assez compliquée parce que c'est une fausse couche qui a duré plus d'un mois. Je devais faire un avortement sauf que les médicaments n'ont pas fonctionné sur moi", a-t-elle poursuivi. Elle a donc attendu deux semaines pour voir si la "nature ferait bien les choses". Et lors de vacances en famille, elle pensait que sa fausse couche s'était déclenchée de "façon ultra-violente" . "Je perdais énormément de sang et les douleurs étaient comparables à celles de l'accouchement", a précisé l'ex-candidate de M6. Sa gynéco, qu'elle a eue au téléphone, lui a dit que c'était normal alors qu'elle a frôlé la transfusion sanguine.
Très vite, Roxane est rentrée avec sa famille pour voir sa gynécologue en urgence et là, nouveau coup de massue en faisant une échographie : l'embryon était toujours là. Elle n'avait donc d'autre choix que de passer par la case aspiration, une intervention qui se fait sous anesthésie générale. Il a ensuite fallu faire un gros travail psychologique pour se reconstruire. Mais elle a fait l'erreur de se fixer une date pour tomber vite enceinte. "Je me suis mise une pression incroyable. Je suis tombée dans l'obsession. Je suis devenue une testeuse compulsive, j'étais capable de faire des tests de grossesse trois fois dans la journée à n'importe quel moment de mon cycle", s'est souvenue la mère de famille. Elle devait en plus faire face à des phrases souvent maladroite comme "n'y pense pas", ce qui l'a fait culpabiliser.
"Le coup de poignard c'est quand je suis allée voir ma gynécologue qui pensait que j'avais un kyste qui bloquait l'accès aux trompes. Quand elle m'a donné ce diagnostic, c'était la libération", a poursuivi Roxane. Elle s'est dit qu'enfin, le problème était trouvé et qu'une fois résolu, elle pourrait tomber enceinte. Mais le mois d'après, on lui a annoncé qu'il n'y avait finalement rien. Son médecin lui a en plus dit que Loïc n'était à priori pas le problème. "Elle me dit : 'On se donne quatre mois et on commence le parcours PMA. Et elle m'a laissée comme ça. Je suis partie et je devais faire une hystérosalpingographie, un examen qui permet de passer du liquide dans le col pour libérer les trompes au cas où il y avait un petit engorgement, pour faciliter la fertilité", a-t-elle expliqué. Deux mois plus tard, lors de l'examen, on lui explique que 30% des femmes tombaient enceintes par la suite. Coïncidence ou pas, le mois suivant, elle a eu son joli +. "Je n'y croyais pas du tout", a-t-elle confié les larmes aux yeux. Elle a ensuite dévoilé les images du moment où elle a découvert sa grossesse et celui où elle a annoncé la bonne nouvelle à son mari.
Aujourd'hui, maman et bébé vont bien. "C'est aussi pour ça que je partage tout ça avec vous. Je voulais parler de ce parcours pour parler aux femmes qui sont en essai, pour parler aux femmes qui culpabilisent, parler aux femmes qui ne se sentent pas comprises", a-t-elle conclu. Une vidéo pleine d'espoir.