Il avait promis qu'on ne l'y reprendrait pas. Après l'échec de Green Lantern, Ryan Reynolds semblait avoir dit adieu à l'idée d'incarner un jour à nouveau un super-héros. C'était sans compter sur Deadpool, auquel il était attaché depuis quelques années.
La 20th Century Fox a enfin dévoilé la première bande-annonce de Deadpool, trois semaines après la diffusion de cette dernière au Comic-Con de San Diego avec, à la clé, l'un des plus chaleureux accueil de l'événement geek – devant la bande-annonce de Batman v. Superman et les premières images du prochain X-Men. Sous le costume du justicier au costume rouge et noir se cache Ryan Reynolds. Dans les comics, cet anti-héros est condamné à mourir à cause d'un cancer. Il devient un mercenaire agile et puissant après avoir subi les expérimentations d'un professeur qui lui donne alors les mêmes capacités régénérantes que Wolverine – un de ses ennemis. Ce pouvoir permet donc à celui qui deviendra Deadpool de rester en vie. En revanche, la greffe a détruit sa peau.
Et comme le laisse bien entendre cette première bande-annonce aussi haletante que déjantée, Deadpool est aussi un personnage fou. Vu dans les comics comme un schizophrène mégalomane aussi arrogant que pervers et psychopathe, cet anti-héros par excellence est avant tout un homme solitaire à l'humour corrosif et souvent douteux. Tueur expérimenté, il dégaine autant ses flingues ou épées que ses réparties saillantes. Nul doute qu'on tient là un terrain de jeu idéal pour un énorme délire sur grand écran dans lequel Ryan Reynolds – que l'on a vu exceller dans la peau d'un psychopathe mentalement désordonné dans The Voices – pourrait s'en donner à coeur-joie.
Verdict dans les salles françaises le 10 février 2016.