La Coupe du monde au Qatar vient de débuter et avec la popularité grandissante des émissions de débat d'après-match, les consultants et les journalistes spécialisés sont devenus de véritables stars. À la radio, plusieurs se sont fait un nom, à l'image de Daniel Riolo, connu pour avoir des avis souvent tranchés. À la télévision, plusieurs émissions s'intéressent au sport préféré des Français et parmi les consultants les plus populaires, on retrouve un ancien footballeur de grand talent, Samir Nasri. Le natif de Marseille, qui a longtemps évolué à l'OM avant de partir à l'étranger, fait partie des consultants de luxe de Canal+ et on le retrouve souvent au côté d'Hervé Mathoux dans le Canal Football Club.
L'ancien joueur n'a pas sa langue dans sa poche et il y a quelques jours, il s'est exprimé sur la blessure de Karim Benzema, forfait pour le Mondial, en pointant du doigt les responsables selon lui. "La gestion a été mauvaise avec lui (...) On n'avait pas forcément besoin de Benzema pour l'Australie, la Tunisie ou le Danemark. C'est un joueur qui te fait franchir un palier, tu en avais besoin pour les matchs à élimination directe donc je trouve ça dommageable. Il ne fallait pas le pousser", indiquait-il lors de l'émission, fustigeant donc l'attitude de Didier Deschamps envers le tout récent Ballon d'Or.
C'est ce qui m'a façonné en tant qu'homme et en tant que joueur
Lundi dernier, Samir Nasri était l'invité de la célèbre émission En aparté, diffusée sur Canal+ et la journaliste est revenue sur un épisode sombre de la vie de l'ancien joueur de 35 ans. En 2008, il attrape une méningite et il "manque de mourir" comme l'indique Nathalie Levy, avant que le consultant n'acquiesce. "C'est ce qui m'a façonné en tant qu'homme et en tant que joueur. J'ai appris que dans ce milieu là, on a plus des copains de travail que de véritables amis", poursuit l'ancien joueur d'Arsenal. Dans son malheur, il tient malgré tout à remercier deux personnes en particulier, l'ancien président de l'OM, le regretté Pape Diouf et Louis Acariès. "Ils m'ont envoyé des fleurs chaque jour à l'hôpital, ils ont appelé mes parents pour prendre de mes nouvelles. Je ne l'ai jamais oublié", conclut-il avec émotion.
Un terrible épisode dont Samir Nasri a fini par se relever pour poursuivre sa brillante carrière de joueur.