Sandrine Quétier : Deux spots auxquels elle a prêté sa voix épinglés par BB !
Publié le 25 février 2011 à 20:25
Par Laureline R.
Sandrine Quétier au VIP Room en novembre 2010. Sandrine Quétier au VIP Room en novembre 2010.© Angeli
Brigitte Bardot le 27 septembre 2007, à L'Élysée.
La suite après la publicité

Il y a quelques mois, nous vous annoncions que l'animatrice Sandrine Quétier, 40 ans, prêtait sa voix à la nouvelle campagne d'information sur les viandes de boeuf, de veau et de porc, baptisée "Soyons fermes". Une initiative soutenue par le Centre d'information des viandes (CIV), ainsi que le ministère de l'Agriculture et des interprofessions Interbev et Inaporc, et lancée dans le but de répondre aux questions du grand public sur les produits et les systèmes de production.

L'AFP nous apprend ce vendredi 25 février que deux spots (sur dix) de cette campagne radio viennent d'être épinglés par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité, saisie par la Fondation Brigitte Bardot. La diffusion de ces derniers doit en effet être suspendue.

Christophe Marie, le porte-parole de la Fondation Brigitte Bardot, a déclaré : "Ce sont des publicités mensongères, financées par nos impôts", ajoutant : "Et vu la cible attaquée, la filière viande et le ministère de l'Agriculture qui a financé la campagne à 80%, nous sommes d'autant plus contents que la plainte ait été suivie."

Dans la première publicité, une éleveuse de porcs vante son "élevage familial comme partout en France", et affirme que "les éleveurs de porcs sont comme des artisans". Le Jury de Déontologie publicitaire a estimé que le message entretenait "une confusion" et que "le constat que l'élevage serait en France majoritairement familial n'implique pas nécessairement qu'il se ferait selon des méthodes +artisanales+ et non +industrielles+".

L'autre minimise l'impact sur l'environnement de celui des bovins en diffusant une éleveuse qui assure qu'"en broutant, nos vaches maintiennent les prairies, ce qui permet le stockage de carbone dans le sol, comme les forêts". Le Jury a jugé que cette phrase, qui induit "l'idée d'une totale innocuité de l'élevage sur l'environnement", devrait être "nuancée".

Toujours selon l'AFP, sur ces deux spots, la Fondation Bardot a eu gain de cause, dans une décision publiée le 23 février, respectant le principe qui veut que "la publicité ne doit pas induire le public en erreur sur la réalité des actions de l'annonceur, ni sur les propriétés de ses produits en matière de développement durable". Cependant, deux autres spots contre lesquels l'association s'était indignée ne seront pas retirés.

La jolie voix de Sandrine Quétier (également chanteuse) ne disparaît donc pas totalement des ondes, mais sur deux pubs, on peut dire qu'elle s'est... viandée !

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