La situation financière de Sarah Ferguson s'aggrave.
En mai dernier, la duchesse d'York se retrouvait au coeur d'un scandale. Dans une vidéo publiée par News of the world, on la voyait négocier un pot de vin en échange d'une rencontre avec son ex-mari, Andrew. Sarah Ferguson proposait d'arranger la rencontre en échange de 575 000 euros. On la voyait également recevoir une enveloppe de 32 000 euros.
Elle justifiera ce triste épisode en répondant aux questions d'Oprah Winfrey à la télévision américaine. La duchesse y déclarera avoir eu besoin de ces 32 000 euros pour aider un ami, ajoutant qu'elle était, à ce moment-là, sous l'emprise de l'alcool et "dans le caniveau." Une interview assez pathétique où Sarah Ferguson revisionnera la vidéo incriminante en en parlant à la troisième personne...
La rue est bien l'endroit où elle pourrait terminer si elle ne redresse pas illico son bilan financier. D'après la presse anglaise, les dettes de Sarah Ferguson s'élèveraient à plus de 2,5 millions d'euros. Tout s'emballe avec la faillite de sa société américaine Hartmoor, qui gère sa carrière, laissant derrière elle plus de 700 000 euros de dettes.
D'après Le Figaro, Sarah Ferguson doit aussi faire face aux ventes ridicules de son dernier livre pour enfants, comme à l'échec commercial de Victoria : Les jeunes années d'une reine, dont Emily Blunt interprétait le rôle principal. La duchesse a produit le film pour 30,5 millions de dollars. Malgré la prestation louée de la jeune actrice, le film fait un flop au box-office, ne rapportant que 20 millions d'euros. Ajoutons à cela, le cabinet d'avocats Davenport Lyons qui lui réclame 235 000 euros d'honoraires impayés, et ce n'est pas tout...
Ses contrats publicitaires pour Weight Watchers, pour 1,5 million d'euros, et la société de décoration Wedgwood, n'ont pas été renouvelés. Mais malgré ses difficultés, la duchesse d'York et ses filles - les princesses Béatrice et Eugénie - continuent de mener la grande vie.
Cette situation inquiète dans les plus hautes sphères de la monarchie britannique. D'après le Sunday Telegraph, Elisabeth II en aurait même touché deux mots à David Cameron, le Premier ministre, tandis que le prince Andrew, son ex-mari, plancherait déjà sur un plan de sauvetage.
À Oprah Winfrey elle déclarait ne rien vouloir demander à la famille royale, c'est pourtant la seule planche de salut qui semble se présenter à elle.