"On a même dit que j'avais été capturé et torturé par des aliens. Un vrai scénario de série B...", s'en est-il un jour amusé publiquement, un jour à marquer d'une pierre blanche... Tout – ou presque – a été dit, écrit et osé pour tenter de deviner la provenance des cicatrices qui troublent le visage autrement imperturbable et serein du chanteur Seal. Pendant vingt ans, le silence de cet éternel discret a involontairement engendré les plus folles théories, jusqu'à ce soir de 2008 où, pour la première et la dernière fois, il s'en est expliqué en public.
L'artiste britannique avait alors 45 ans et affirmait aux convives d'une soirée de bienfaisance organisée à Beverly Hills qu'il avait encore "beaucoup de chance" d'être de ce monde, en évoquant la maladie dont il était atteint à vie depuis l'âge de 23 ans, responsable de ces stigmates. "Quand vous êtes une personnalité publique, vous avez une responsabilité, une influence et il est donc important de soutenir des actions", considérait celui qui était alors encore l'époux du mannequin Heidi Klum (de 2004 à 2012), comme pour se justifier de sortir en cette unique occasion de son mutisme. Et dire que, à la même époque, le télégénial Dr. House et ses ouailles nous en rebattaient les oreilles, de cette maladie auto-immune, à quasiment chaque quête de diagnostic ! Vous voyez de quoi on parle ? La réponse dans la vidéo ci-dessus...
Si l'origine de cette particularité physique a longtemps été son plus grand secret, Seal n'a jamais cherché à la masquer. Les pochettes des albums du chanteur révélé en 1990 par le hit Crazy et starisé quatre ans plus tard par la ballade intemporelle Kiss From a Rose en ont témoigné au fil du temps, son visage étant à l'honneur sur toutes à partir de Seal IV (2003) : System (2007), Soul (2008), Seal 6: Commitment (2010), Soul 2 (2011), et enfin 7 (2015).