Ségolène Royal en a gros sur la patate et elle se lâche ! La politicienne de 65 ans ne retient plus ses coups, s'en prenant à ceux qui lui ont mis des bâtons dans les roues, notamment lors de sa campagne électorale de 2007. Dans son viseur, il y a aussi tous ces hommes politiques qui ont eu (et ont encore parfois) du mal à accepter la présence de femmes dans ce milieu.
Interrogée sur sa trajectoire (conseillère municipale et régionale, députée et ministre, candidate à la présidentielle...) similaire à celle de son ancien compagnon François Hollande, Ségolène Royal dit s'agacer de cette comparaison récurrente. "C'est désagréable et misogyne. Nous sommes séparés depuis plus de dix ans, et bien que mon itinéraire se suffise à lui-même, je suis encore parfois appelée 'l'ex-de François Hollande', c'est-à-dire considérée comme une 'annexe' de mon ex-conjoint", dit-elle. Un ancien compagnon qu'elle tacle sévèrement dans son livre en raison de la "trahison" vécue en apprenant qu'il fréquentait la journaliste Valérie Trierweiler.
Dans les pages de Ce que je peux enfin vous dire, celle qui est désormais ambassadrice chargée de la négociation internationale pour les pôles arctique et antarctique revient d'ailleurs sur sa rivale de l'époque et tout particulièrement sur le désormais tweet culte de Valérie Trierweiler pour soutenir Olivier Falorni, son adversaire aux législatives. "Il était impossible pour moi de trouver le mot juste. Tout simplement parce qu'une telle situation est ingérable : en dire trop et je fais rebondir l'affaire en me tirant vers le vas. En dire pas assez et minimiser le coup porté ? Je n'ai rien dit, et repris ma campagne avec des semelles de plomb", dit-elle.
Ségolène Royal, malgré la trahison de son ancien conjoint, n'a pas gardé d'animosité contre lui, posant par exemple tout sourire à ses côtés au mariage de leur fils Thomas Hollande en septembre dernier.
L'interview de Ségolène Royal est à retrouver dans ELLE, dans les kiosques le 9 novembre 2018.
Thomas Montet