Il y a un peu plus d'un an, en juin 2012, Valérie Trierweiler apprenait qu'il vaut mieux y réfléchir à deux fois avant de partager ses idées sur les réseaux sociaux et décrétait qu'elle tournerait désormais "sept fois son pouce avant de tweeter" !
"Le tweetgate" avait affolé la Toile : la première dame prenait l'initiative de soutenir Olivier Falorni, opposé à l'ex-femme de son compagnon, le président Hollande, Ségolène Royal, dans la course aux législatives à La Rochelle, via un tweet, aujourd'hui célèbre. Un an plus tard, Ségolène Royal revient enfin sur cette polémique. Et c'est sur le plateau de C à Vous d'Alessandra Sublet que la présidente de la région Poitou-Charentes a déclaré qu'elle avait pardonné à Valérie Trierweiler mais pas oublié...
Alessandra Sublet, qui quittera C à Vous à la rentrée prochaine, peut se féliciter d'avoir fait parler, pour la première fois, Ségolène Royal sur cette affaire. Souvenez-vous, en juin 2012, alors que Ségolène Royal était en difficulté dans la 1re circonscription de La Rochelle aux législatives, Valérie Trierweiler encourageait son opposant Olivier Falorni en écrivant sur Twitter : "Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé." Un tweet que Valérie Trierweiler avait assuré regretter après le tollé médiatique qu'il avait provoqué.
Revenant sur ce que l'on peut qualifier d'incident diplomatique, Ségolène Royal a ainsi déclaré : "Vous savez, dans la vie quand, on est trahie, quand on vous fait du mal, gratuitement en plus, quand c'est féroce, quand c'est violent, si l'on veut survivre, il faut pardonner. Mais le pardon, c'est une chose. L'oubli, c'est autre chose."
Ségolène Royal, qui figure dans le classement des personnalités de plus de 50 ans les mieux habillées de The Guardian, développe son propos : "J'avance. Il faut avancer. Ceux qui ont justement de la rancoeur, qui sont rongés par la rancoeur intérieure, d'abord, ça se voit sur leur tête. Cela se voit dans leur comportement. Et moi, jamais, je n'accepte d'être rongée par la rancoeur, la rancune, ce sont des sentiments qui rongent intérieurement. Et donc il faut une force mentale pour dire à un moment, allez, on avance. On n'oublie pas. Mais on avance."
Pointant certainement du doigt "sa rivale", par ailleurs très élégante au dernier dîner d'État, donné en l'honneur du président polonais Bronislaw Komorowski, elle conclut : "Finalement, ils se font du mal à eux-mêmes, vous savez, les gens méchants ou agressifs. Ils se font du mal à eux-mêmes parce qu'à un moment, ils remuent ce qu'ils ont fait." Une dernière phrase, sans grand doute destinée à Valérie Trierweiler, qui devrait faire parler...
La première dame est arrivée mercredi soir au Mali, répondant à l'invitation de l'épouse du président malien de transition, Dioncounda Traoré.