En interview dans différents médias pour la promotion de son nouveau un livre, Cette belle idée du courage, Ségolène Royal a fait part de son opinion sur le score élevé du Front national au second tour de la législative partielle du Lot-et-Garonne, dimanche 23 juin. Elle a ainsi expliqué à RTL que ce vote était "un rejet de la corruption". C'est toutefois pour une tout autre raison que l'ex-compagne de l'actuel président François Hollande - désormais en couple avec Valérie Trierweiler - apparaît dans Le Point.
Ségolène Royal était lundi 24 juin sur les bancs de la cour d'appel de Paris car l'association qui la soutient, Désirs d'avenir, est visée par une plainte déposée par un photographe. Stéphane Lemouton lui reproche en effet d'avoir utilisé des portraits qu'il avait réalisés sans avoir payé les droits d'auteur, après avoir découvert en 2010 que certains de ses clichés illustraient des sacs, des autocollants et d'autres objets vendus sur le site Desirsd'avenir.org. Dans un premier temps, la mère de Thomas Hollande, qui semble prendre l'affaire à la légère, lui envoie un chèque de 3 000 euros. Mais cela ne satisfait pas l'artiste qui dépose un plainte pour tentative d'extorsion de fonds. Le verdict sera rendu au mois d'août, précise l'hebdomadaire du Point.
Ségolène Royal est la présidente de l'association Désirs d'avenir, créée le 13 décembre 2005 pour réunir autour d'elle "toutes celles et ceux qui souhaitent réfléchir ensemble à un projet de gauche pour la France, et agir ensemble pour le réaliser. [...] Désirs d'Avenir est un mouvement ouvert sur la société tout entière. C'est un espace de réflexion et d'éducation populaire. [...] Les Comités locaux Désirs d'avenir ont donc pour but de rassembler toutes les personnes de bonne volonté afin de s'engager dans l'entraide et de réfléchir à la situation sociale, politique et économique en France, en Europe et dans le Monde", d'après le site Internet de l'organisation. Une motivation ternie par les moqueries dont le site web de Désirs d'avenir a fait l'objet en 2009, critiqué pour son identité graphique digne de celle de la secte Raël, selon ses détracteurs.
Article à retrouver dans la revue "Le Point" du 27 juin