Il y a eu Jane Birkin, bien sûr, mais aussi Brigitte Bardot, brièvement, ou encore Bambou... Le défunt chanteur Serge Gainsbourg a été un homme à femmes pas toujours fidèle. Les dernières années de sa vie, il a notamment fréquenté une jeune fille prénommée Marie. Celle-ci sort aujourd'hui du silence et relate cette liaison amoureuse dans les pages d'un livre intitulé Il était une oie.
Longuement interrogée par Nice-Matin, Marie - qui ne donne pas son nom de famille car elle ne veut pas être trop exposée, elle qui est prof de français - a relaté comment elle est passée de jeune fan à amante. Ayant quitté Bordeaux pour Paris, elle a pu très vite passer du temps dans les bras de Serge Gainsbourg, qu'elle avait contacté des années plus tôt par courrier. Elle passe alors avec lui quelques moments formidables comme lorsqu'il l'invite chez Castel ou joue du piano rien que pour elle. Une histoire qui durera, selon elle, trois ans. Et qui, au bout du compte, prendra vite une tournure moins idyllique que prévu. "La première fois qu'il m'a invitée à dîner, j'étais sur un petit nuage mais je me suis vite rendu compte que Gainsbourg était devenu Gainsbarre. Il picolait dès le matin (...) il fumait constamment aussi", se souvient-elle.
Selon Marie, la séparation de Serge Gainsbourg d'avec Jane Birkin - mère de sa fille Charlotte - l'avait marqué à vie et il était devenu "incapable d'aimer vraiment". Entre excès d'alcool, carrière déclinante le rendant triste et mauvais caractère, la jeune femme garde tout de même pour lui "de l'admiration" à cette période. "De la compassion aussi, et parfois de la pitié, car il pouvait être minable et ridicule", ajoute-t-elle sans filtre. Puis est finalement entrée dans la vie de Marie un autre homme, Hyppo, mettant de fait fin à la relation qu'elle entretenait avec le chanteur.
Marie se souvient d'une "passion destructrice" avec Serge Gainsbourg et si, pendant des années, elle a gardé cette romance pour elle, c'est en faisant travailler ses élèves sur une des chansons du chanteur qu'elle a eu l'envie d'en parler publiquement. Si elle ne le côtoyait plus quand il est décédé en 1991, elle assure pourtant qu'il est "mort malheureux".