Le 14 mai dernier, Slimane était sacré grand gagnant de The Voice 5 pour le plus grand bonheur de son coach Florent Pagny mais surtout, de ses proches. Très vite, le chanteur a dévoilé son premier single Paname et a enregistré son premier album À bout de rêves, dont la sortie est prévue le 8 juillet prochain et dans lequel il parle de ses expériences personnelles.
À cette occasion, Thierry Demaizière a rencontré le beau brun (en couple !) afin de dresser son portrait pour l'émission Sept à huit. Ainsi a-t-on appris que c'est sa maman qui lui avait donné l'envie de se lancer : "Ma mère m'a dit que je chantais super bien, du coup ça m'a motivé. Quelques mois plus tard, je rentrais dans une chorale." Slimane s'est également épanché sur son enfance dans un quartier dont il garde d'excellents souvenirs bien que cela n'ait pas été facile tous les jours : "Je suis habité par tout ce que j'ai appris là-bas. Ça a été ma plus grande faiblesse et avec l'âge je me suis rendu compte qu'en fait, c'était ma plus grande force. On voit beaucoup de choses que des enfants ne devaient pas voir. À 5 ans, je savais ce qu'était un toxicomane. Je savais qu'on pouvait se piquer, qu'on pouvait attraper le sida avec ça, qu'il ne fallait pas marcher sur l'aiguille qu'il y avait par terre..."
Slimane a tout de même précisé que grandir dans un tel environnement n'était pas nécessairement une mauvaise chose, au contraire. Il assure cela lui "a donné des armes incroyables pour la vie d'aujourd'hui" et que de là où il vient, il y a d'avantage de "gens comme [lui] que de délinquants". "Je ne suis pas du tout un modèle et je n'ai pas envie de l'être. J'ai juste appris la tolérance et le partage, pas à vendre de la drogue", a-t-il conclu sur le sujet. Après quoi, il a expliqué qu'en participant à The Voice 5, son but n'était pas de devenir célèbre, mais d'être compris : "Le fait de gagner était difficile pour moi parce que j'avais tellement attendu d'être entendu. C'était vraiment la première fois de ma vie où je me suis dit qu'on m'avait compris."