Chaque samedi soir, elle enflamme le dancefloor géant de TF1 dans l'émission Danse avec les stars. Jugée favorite par le public et même par ses adversaires (malgré ses récents déboires), la belle Sofia Essaïdi est une professionnelle qui nous épate.
Elle sait chanter (son album sort en septembre 2011), elle sait danser (elle est un peu notre Nicole Scherzinger de Dancing with the stars) et elle sait jouer la comédie. La preuve avec la série Aïcha, qui a fait un carton sur France 2 en 2009 avec 5,3 millions de téléspectateurs (pour 22,3% de part de marché).
En raison de son succès, deux suites ont été tournées : Aïcha job à tout prix diffusée le 2 mars 2011 en prime time (qui évoque le milieu de travail) et le troisième volet, La grande débrouille, qui a été tourné il y a peu.
L'histoire du deuxième épisode présenté par France 2: "Aïcha travaille maintenant comme stagiaire, à cinq cents mètres de chez elle, dans l'antenne locale d'un grand groupe parisien. Elle rêve de passer de l'autre côté du périphérique pour intégrer le siège, à Paris. Mais que peut-on vraiment espérer, quand la journée se passe à classer des dossiers sans que personne ne vous remarque ? Or, un matin, la directrice de groupe lui confie la promotion d'un produit cosmétique dans sa ville. Aïcha se lance à corps perdu dans la réussite de cet événement inespéré pour toutes les femmes de la famille et de la cité car, depuis toujours, elles voient passer la caravane du travail, sans jamais s'arrêter. Mais c'est sans compter avec l'arrivée d'une voisine de bureau, Gloria, l'Espagnole, prête à tout pour prendre sa place et obtenir elle aussi le job au siège de Paris. Aïcha devra également calmer le vent de panique que sème sa cousine Nedjma dans la cité, à la tête de son association de musulmanes nouvellement converties, tout en continuant à gérer les péripéties tragi-comiques quotidiennes d'une famille ordinaire bien de "chez nous"."
Et même si Sofia partage l'affiche avec la grande Isabelle Adjani pour cette série réalisée par Yamina Benguigui (qui a défendu cette fiction avec passion face à un Zemmour virulent samedi dernier), l'ancienne staracademycienne a su rester simple.
La preuve avec cette interview (en trois parties), dans laquelle la belle raconte l'atmosphère de travail ("Yamina, je l'ai déjà appelée maman !") et l'ambition de la série : "On véhicule quelque chose de beau mais je me sens dépassée parfois." Elle explique être très fière de cette tragi-comédie qui "dénonce les choses avec humour". Elle ajoute que, comme Aïcha, elle "voit la vie en rose" et "n'a jamais marché sur la tête de quelqu'un pour aller plus haut".
Sans chichi et en toute simplicité, la belle se confie.