Les Starliners n'ont pas loupé le train pour Paris. Dans leur cas, la ligne au départ d'Arles, d'où sont originaires les quatre garçons, a pris le bus de Superbus : d'abord une date, puis trois, puis toute une tournée des Zéniths. No comment. Pas étonnant du coup qu'ils soient épaulés par le manager de Superbus (Stephen Munson) et que l'excellent Mark Maggiori, ex-Pleymo qu'on connaît comme réalisateur de clips inspiré (Charlie Winston, Brigitte) et qui oeuvra en ce domaine pour Jennifer Ayache et son gang (clip de Mes défauts, artworks de la compilation anniversaire du groupe Happy BusDay), ait rappliqué pour diriger, à Los Angeles, la vidéo entérinant l'avènement de ces baby rockeurs : I Love you mais encore.
Jeudi dernier, Hugo Chesnel, Jean-Baptiste Marcant, Tony Pastor et Olivier Roux, alias Starliners, faisaient partie des animateurs de la chouille annuelle du label AZ, délocalisée de manière inédite au Chalet du Lac à Saint-Mandé (Est parisien). Jean-Roch, qui avait pris l'habitude d'accueillir l'événement dans son VIP Room de la rue de Rivoli, n'en tenait pas rancune, présent avec sa compagne. Parmi les autres VIP présents, on pouvait notamment apercevoir Stéphane Guillon et sa compagne Muriel Cousin, la sympathique Koxie (une AZ-girl avertie !), Ora-Ïto, Mustapha El Atrassi, Nicolas Bedos, Christophe Guillarmé, Eyejack (excellent groupe révélé par MyMajorCompany). Impossible également de manquer le champion de la NBA en titre Ian Mahinmi, géant (2m11) des Dallas Mavericks et ancien de Pau-Orthez.
La soirée survoltée, donnée chaque année à la même période par le label piloté par Valéry Zeitoun, a dû se passer de la présence de sa tête d'affiche, Jessie J, pour cause de pied cassé (qui n'a toutefois pas empêché l'explosive popstar anglaise de se produire à Glastonbury), mais a pu s'en remettre à James Morrison, Mélissa N'Konda (première gagnante du concours "Je Veux Signer chez AZ", qui arrivait directement du plateau du Grand Journal), ou encore Starliners, véritables Plastiscines au masculin, pour assurer le show.
Le quatuor arlésien, un an après avoir décroché un contrat chez AZ après deux EPs qui donnaient le ton (Follow the lines, La relève), prépare la sortie de son premier album, Hello, enregistré à partir de l'été dernier sous la houlette de Frédéric Lo, fameux complice de Daniel Darc qui s'illustra en accompagnant l'explosion de Pony Pony Run Run. En attendant la parution de Hello à la prochaine rentrée, le groupe - moyenne d'âge : 22 ans - ne perd pas de temps et continue de s'aguerrir, avec ses récents concerts en ouverture de Sum 41, au Casino de Paris, ou encore lors de la fameuse soirée AZ du 23 juin.
Là, quand on les a vus débarquer assortis, pantalon blanc, ceinture à grosse boucle, chemise noire et neud satiné, deux mèches à gauche, deux mèches à droite, on aurait pu croire à une bande de gentils choristes. Mais leur énergie et le timbre reconnaissable de Hugo ont eu tôt fait de rétablir la vérité.
Quelques années après avoir décliné une offre de Nouvelle Star (le télé-crochet, surfant sur la vague des BB rockeurs, avait tenté de les enrôler, mais le bien-être du groupe, qui avait toutefois participé à un concert Nouvelle Star, était incompatible avec la dimension solo de l'émission), les Starliners, qui se livraient récemment au jeu de la Purefans Session orchestré par nos amis de Purefans.com, semblent en passe d'arriver à leurs fins.