À 24 ans, le fils de Sophie Marceau et du réalisateur polonais Andrzej Zulawski sort enfin de l'ombre. Dans une nouvelle interview accordée au magazine Gala du 20 février 2020, Vincent Zulawski fait la promotion de son premier ouvrage : un recueil de poésie intitulé Le Charlatan et autres poèmes (Fougue Éditions), sorti en janvier dernier. L'occasion pour le jeune homme, également metteur en scène, d'évoquer sa relation avec sa célèbre mère.
"C'est une artiste exceptionnelle et son regard compte énormément pour moi", confie-t-il d'abord. Naturellement, Sophie Marceau "était parmi les premières" à lire les poèmes de son fils. Pour autant, Vincent Zulawski évite le plus possible de mettre en avant sa filiation, jusqu'à omettre les noms de ses parents sur la quatrième de couverture de son livre : "Je ne voulais absolument pas de référence à mes parents, je voulais rester loin de tout ça. J'aimerais en parler le moins possible."
De son côté, la comédienne et réalisatrice de 53 ans avait témoigné de sa fierté sur Instagram, le 24 janvier dernier : "Comment ne pas dire mon émotion lorsque je lis ces mots, c'est bouleversant et magnifique ! Bien sûr il s'agit de mon fils, mais c'est de beauté dont il s'agit et je m'émeus, je m'émerveille... Merci à la vie et à son pouvoir de guérison par la création et à l'amour d'être toujours plus fort que tout. Merci Vincent", avait alors partagé l'ex-James Bond Girl sur le réseau social. "Si mon travail ne lui avait pas plu, elle ne m'aurait pas fait ce cadeau, a commenté son fils à nos confrères. Elle n'est vraiment pas comme ça."
Celui qui parle couramment le polonais, la langue maternelle de son père, a finalement grandi entre l'Angleterre et l'Amérique avant de rejoindre la Regent's University de Londres où il a étudié le théâtre à la Fondation Kevin Spacey : "Après j'ai enchaîné les petits boulots à droite, à gauche : j'ai vendu des invitations pour une boîte de photographies de luxe, j'étais plutôt doué, je gagnais bien ma vie. J'ai été serveur dans des restos, dans des bars..." Le jeune auteur avoue avoir été "fougueux" dans sa jeunesse, mais aujourd'hui, il assure s'être "beaucoup calmé".