Ça explose dans tous les sens dans les salles de cinéma ce mercredi 20 février. Du terrorisme sous le signe de l'humour et des cascades made in John McClane. Cependant, on aura droit aussi à un peu de douceur dans ce monde de brutes, avec la beauté de Golfishteh Farahani.
Vive la France, de Michaël Youn
Avec José Garcia, Michaël Youn et Isabelle Funaro
L'histoire : Muzafar et Feruz sont deux gentils bergers du Taboulistan... Tout petit pays d'Asie centrale dont personne ne soupçonne l'existence. Afin de faire connaître son pays sur la scène internationale, le fils du président tabouli décide de se lancer dans le terrorisme "publicitaire"...
Ce qu'il faut retenir : Difficile de ne pas penser à Borat et à son créateur Sacha Baron Cohen avec Vive la France. Michaël Youn y insuffle néanmoins son humour en s'amusant de tous les clichés régionaux, entouré de sa bien-aimée Isabelle Funaro et de son complice détonant, José Garcia. Après Fata, il se veut un expert en comédie populaire et possède tout l'enthousiasme pour.
Die Hard : belle journée pour mourir, de John Moore
Avec Bruce Willis et Jai Courtney
L'histoire : L'inspecteur John McClane vient porter secours à son fils Jack, retenu prisonnier en Russie. Tous deux devront également faire face à un puissant leader local qui s'avère être un danger pour la paix mondiale...
Ce qu'il faut retenir : Il est de retour ! Mais qui dit saga culte, dit grandes espérances. Ce Die Hard 5 risque de ne pas combler toutes les attentes, mais remplit son contrat de divertissement explosif.
Syngué Sabour - Pierre de patience, d'Atiq Rahimi
Avec Golshifteh Farahani et Hamidreza Javdan
L'histoire : Au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre gît dans le coma. Sa jeune épouse à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville, les combattants sont à leur porte.
Ce qu'il faut retenir : Il faut du talent pour mener ce monologue-huis-clos sur les terres afghanes. La mise en scène théâtrale et le charisme envoûtant de l'actrice sont les moyens utilisés par l'auteur-réalisateur pour mener à bien cette étude sur le sort des femmes.
Avalanche de gags ou d'explosions, les salles de cinéma sont aussi une fenêtre ouverte sur le monde et ses douleurs. "La pierre t'écoute, éponge tous tes mots, tes secrets, jusqu'à ce qu'un beau jour, elle éclate. [...] Et ce jour-là, tu es délivré de toutes tes souffrances, de toutes tes peines," écrit Atiq Rahimi dans Syngué Sabour (Prix Goncourt 2008). Bon(s) film(s) !