Michaël Youn embrasse son amoureuse Isabelle Funaro avec l'aide de José Garcia

Fort des 1,2 million d'entrées de sa première réalisation, Fatal, Michaël Youn s'est attelé à un second long métrage, toujours comique, baptisé Vive la France. Tourné entre Paris, le Maroc et la Corse, ce film est une comédie explosive ambitieuse, puisqu'elle parodie un sujet pour le moins brûlant, le terrorisme. A ses côtés, il lui fallait un acolyte de taille et le choix s'est porté sur une des figures du rire dans le cinéma français, José Garcia. Cependant, une femme vient s'immiscer dans leur duo, et elle n'est autre qu'Isabelle Funaro, la bien-aimée de Michaël Youn et mère de leur fille, Seven, qu'on voyait déjà dans Fatal. Attendu au mois de février dans les salles, Vive la France fait l'ouverture du festival du film de comédie de l'Alpe d'Huez et le beau trio resplendissait de complicité, le 16 janvier sous la neige.

Vive la France est l'histoire de Muzafar et Feruz, deux gentils bergers du Taboulistan. Ce pays, personne ne le connaît alors le fils du président décide d'utiliser la carte du terrorisme publicitaire pour en faire parler dans le monde. Il demande aux deux bergers, plus naïfs que méchants, de détruire la tour Eiffel. Un périple qui leur fait découvrir l'Hexagone, bien loin de l'image de carte postale qu'ils pouvaient en avoir, avec ses nationalistes corses, les policiers zélés, les taxis malhonnêtes, les supporters violents, les employés râleurs, les serveurs pas aimables, les administrations et les erreurs médicales... L'aide d'une jeune et jolie journaliste, qui répond au doux nom de Marianne, va leur être bien utile.

Cette comédie est inspirée d'une histoire vraie, la tentative d'attentat de deux membres d'al-Qaïda qui voulaient perpétrer un attentat en Italie mais qui sont tués, l'un par un homme de la Camorra, l'autre par de jeunes voleurs. Michaël Youn est parti de cette idée d'un attentat qui tourne au grand n'importe quoi pour des tribulations comiques. Difficile de ne pas songer à Borat de Sacha Baron Cohen, notamment avec l'allure des acteurs, mais le réalisateur et acteur se distingue du film du Britannique déjanté : "Ça n'a rien à voir : Borat est journaliste alors qu'on est terroristes ; on est persécutés par les autochtones alors que dans Borat, c'était plutôt lui qui persécutait les Américains", affirme le comédien. Souhaitons lui en tout cas un meilleur succès que son dernier film en tant qu'acteur, La Traversée, un thriller qui n'a malheureusement pas trouvé son public.

Vive la France, en salles le 20 février