Star Wars : ''La plus grosse déception de l'histoire du cinéma''

Il y a treize ans, George Lucas s'attirait les foudres des fans avec Star Wars : Episode 1 - La Menace fantôme, premier épisode de la nouvelle trilogie consacrée à la naissance de Dark Vador. Conçu comme une immense publicités pour peluches, marqué par la bêtise de Jar-Jar Binks et vraisemblablement destiné aux plus jeunes, le blockbuster est encore aujourd'hui considéré comme l'une des plus grosses déceptions de la série, loin du coeur torturé de l'histoire d'Anakin et Luke Skywalker.

Alors qu'il ne cesse de provoquer la colère des adeptes de Star Wars, qui surveillent religieusement les moindres changements apportés aux films, George Lucas est à nouveau épinglé à l'occasion de la sortie de La Menace fantôme 3D en salles. Technicien dans l'âme, le réalisateur profite de l'arrivée de la 3D pour redonner une nouvelle impulsion à la saga, propice aux avancées technologiques.

Alors que Titanic, Le Roi lion et Le Monde de Nemo vont eux-aussi revenir en 3D, le site américain Funny or Die s'interroge : pourquoi ressortir un film qui n'est pas bon ?

Dans une bande-annonce remixée de Star Wars : Episode 1 - La Menace fantôme, une voix-off explique très sérieusement : "La plus grosse déception de l'histoire du cinéma est exploitée dans toute sa splendeur... dans une 3D EXCEPTIONNELLE. Revivez les dialogues ennuyeux, l'horrible jeu des acteurs et le méchant super cool, à l'écran pendant cinq minutes, comme jamais auparavant EN 3D".

Spécialistes de l'humour incisif, les petits malins de Funny or Die continuent de s'en prendre à la machine hollywoodienne en imaginant la ressortie en 3D de Gigli, une comédie romantique avec Ben Affleck et Jennifer Lopez considérée comme un des pires films du monde et l'un des plus gros flops de l'histoire hollywoodienne.

En guise de conclusion, ils dépassent les limites du bon goût avec la sortie cinéma en 3D de 2 girls 1 cup, un buzz internet particulièrement nauséabond qui montrait deux jeunes filles dans une scène pornographique et scatologique. Si la parodie n'est pas vraiment subtile, la critique a le mérite de sonner juste. Message reçu.