On ne perd pas de temps chez LucasFilm et Disney. Le studio aux grandes oreilles, propriétaire du premier cité ( ancienne possession de George Lucas, créateur de la franchise Star Wars), est en train de préparer en coulisses les distributions des prochains volets de Star Wars, film unique et spin-offs. Après avoir signé J. J. Abrams pour le déjà très attendu Épisode VII (actuellement en tournage avec le nouveau casting, composé d'anciens de la saga et de nouvelles têtes), mais également Gareth Edwards et Josh Trank pour des spin-offs encore secrets, LucasFilm semble avoir trouvé le metteur en scène qui s'occupera du 8e volet de la franchise.
"Devrait" car, pincettes obligent, ni Disney ni LucasFilm n'ont confirmé la rumeur qui court depuis quelques jours, et que l'intéressé, Rian Johnson, a lui-même alimentée en postant via son Twitter une vidéo extraite du film L'Étoffe des héros (1983) où le personnage dit "Mon Dieu, je vous en supplie, faites que je ne me foire pas". Deadline affirme de son côté que le réalisateur du film de science-fiction Looper prendra bien le relais de J. J. Abrams, lequel n'a pas rempilé.
Rian Johnson devrait par ailleurs avoir de nombreuses responsabilités sur cette trilogie naissante, puisqu'en plus de diriger l'Épisode VIII, il le coscénarisera. La rumeur voudrait même qu'il s'occupe de l'Épisode IX, mais il semblerait que le réalisateur doive se contenter d'en signer à nouveau le scénario. À l'instar du chef de file J. J. Abrams, mais surtout des Gareth Edwards (Monsters, Godzilla) et Josh Trank (Chronicle, Les 4 Fantastiques), Rian Johnson fait partie de ces jeunes réalisateurs aux talents multiples qui, derrière une filmographie encore mince mais déjà remarquée (souvent deux ou trois longs métrages à leur actif), portent en eux de beaux espoirs pour Hollywood. Ainsi, Rian Johnson s'était-il distingué auprès des cinéphiles avec un premier long indépendant, Brick, porté par sa muse Joseph Gordon-Levitt qu'il retrouvera plus tard face à Bruce Willis dans le très réussi Looper, grand succès qui a propulsé le réalisateur de 40 ans sous le feu des projecteurs. Entre-temps, il signait sa première production hollywoodienne, Une arnaque presque parfaite (avec Rachel Weisz, Adrien Brody), et on l'a également croisé derrière la caméra pour trois épisodes de la série Breaking Bad.