Stéphanie Fugain, mère de Laurette Fugain, en janvier 2011 à Paris.© BestImage
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Dix ans après le décès de sa fille Laurette Fugain, d'une leucémie foudroyante à l'âge de 21 ans en mai 2002, Stéphanie Fugain prenait, le 24 septembre, le pari fou d'organiser un grand concert, pour saluer sa mémoire. De Sandrine Kiberlain à Alain Souchon, en passant par Laurent Voulzy, Thomas Dutronc, Nolwenn Leroy , ou Julien Clerc, sans oublier Zaz, Claire Keim, Anggun, Julie Zenatti, Yannick Noah, et tant d'autres, tous avaient répondu présents à cet appel.
Aujourd'hui, Stéphanie Fugain honore une nouvelle fois la fille qu'elle aimait tant dans le roman Tu n'avais peur de rien, publié aux éditions Flammarion, et en librairies depuis le 5 septembre. Parmi les thèmes abordés par cette mère bouleversée et bouleversante - qui dédie cette oeuvre à son fils Alexis -, on trouve l'enfer, la souffrance et le combat contre la maladie.
"(Après la disparition de Laurette), j'étais morte. La fleur s'était étiolée. Je ne savais pas encore qu'il existait en moi une flamme minuscule qui m'a permis de commencer une nouvelle vie. (...) (Il m'a fallu) quatre ans (pour me retrouver). Pendant les deux premières années, j'étais anesthésiée. (...) Laurette a impulsé une histoire, un combat. Ma vie, ce sont des malades, ma famille et mes amis", confie-t-elle dans les colonnes du magazine Closer à qui elle accorde une interview, dans le numéro en kiosques ce samedi 6 octobre.
La vie n'a pas épargné Stéphanie, qui a perdu sa maman et son papa rapidement après avoir vu sa fille disparaître : "Tous mes drames sont arrivés successivement. Ma maman est partie juste après Laurette, de chagrin. (...) Et mon papa est mort lui aussi, peu après. Il avait perdu sa femme, sa petite-fille, et il a vu mon couple exploser. Il s'est dit : 'Cette vie-là ne m'intéresse pas'", explique-t-elle, non sans émotion.
Cette réaction de désespoir, Stéphanie, elle, ne l'a jamais eue : "A ceux qui me disent 'Il faut tourner la page', j'ai envie de leur mettre un coup de boule. Moi, je veux écrire d'autres pages", poursuit-elle.
Une chose est certaine : Laurette, avec qui elle vivait une relation si fusionnelle, lui a offert une joie immense qu'elle n'oubliera jamais, même si elle n'était pas à côté d'elle pour les derniers instants : "J'étais à côté de ma fille, qui était dans le coma. J'ai soudain vu des images magnifiques. C'était Laurette qui me disait quelque chose. Une boule d'amour qu'elle me donnait. Une infirmière me dira par la suite : 'Quand un enfant est tellement en osmose avec son parent, il ne part jamais en sa présence.'"
Retrouvez l'interview de Stéphanie Fugain en intégralité dans le magazine Closer n°382, actuellement en kiosques.
Joachim Ohnona
Aujourd'hui, Stéphanie Fugain honore une nouvelle fois la fille qu'elle aimait tant dans le roman Tu n'avais peur de rien, publié aux éditions Flammarion, et en librairies depuis le 5 septembre. Parmi les thèmes abordés par cette mère bouleversée et bouleversante - qui dédie cette oeuvre à son fils Alexis -, on trouve l'enfer, la souffrance et le combat contre la maladie.
"(Après la disparition de Laurette), j'étais morte. La fleur s'était étiolée. Je ne savais pas encore qu'il existait en moi une flamme minuscule qui m'a permis de commencer une nouvelle vie. (...) (Il m'a fallu) quatre ans (pour me retrouver). Pendant les deux premières années, j'étais anesthésiée. (...) Laurette a impulsé une histoire, un combat. Ma vie, ce sont des malades, ma famille et mes amis", confie-t-elle dans les colonnes du magazine Closer à qui elle accorde une interview, dans le numéro en kiosques ce samedi 6 octobre.
La vie n'a pas épargné Stéphanie, qui a perdu sa maman et son papa rapidement après avoir vu sa fille disparaître : "Tous mes drames sont arrivés successivement. Ma maman est partie juste après Laurette, de chagrin. (...) Et mon papa est mort lui aussi, peu après. Il avait perdu sa femme, sa petite-fille, et il a vu mon couple exploser. Il s'est dit : 'Cette vie-là ne m'intéresse pas'", explique-t-elle, non sans émotion.
Cette réaction de désespoir, Stéphanie, elle, ne l'a jamais eue : "A ceux qui me disent 'Il faut tourner la page', j'ai envie de leur mettre un coup de boule. Moi, je veux écrire d'autres pages", poursuit-elle.
Une chose est certaine : Laurette, avec qui elle vivait une relation si fusionnelle, lui a offert une joie immense qu'elle n'oubliera jamais, même si elle n'était pas à côté d'elle pour les derniers instants : "J'étais à côté de ma fille, qui était dans le coma. J'ai soudain vu des images magnifiques. C'était Laurette qui me disait quelque chose. Une boule d'amour qu'elle me donnait. Une infirmière me dira par la suite : 'Quand un enfant est tellement en osmose avec son parent, il ne part jamais en sa présence.'"
Retrouvez l'interview de Stéphanie Fugain en intégralité dans le magazine Closer n°382, actuellement en kiosques.
Joachim Ohnona