Ayant marqué le monde avec sa marque Apple, Steve Jobs atteint d'une forme rare de cancer pancréatique, a rendu son dernier souffle à l'âge de 56 ans en 2011. Le célèbre informaticien a laissé derrière lui quatre enfants : les derniers nés de son union avec Laurene Powell, prénommés Reed (1991), Erin (1995) et Eve (1998) qui commence à se faire un nom dans l'industrie de la mode.
Sans oublier Lisa Brennan-Jobs, son aînée, qui a vu le jour en 1978 et à qui le magazine ELLE consacre un portrait. Son illustre géniteur avait tout juste la vingtaine lorsqu'elle est venue au monde. Face aux équipes de Paris Match, la mère de famille s'est-elle même désignée comme étant un "bébé stérilet". "Quand il m'a eue, il n'avait que 23 ans et la tête ailleurs. J'étais là, je représentais physiquement tout ce qui lui faisait honte", a analysé la principale intéressée en toute transparence.
C'est en 1972 que Steve Jobs rencontre pour la première fois sa mère, Chrisann Brennan. Alors qu'ils sont tous deux étudiants au lycée de Cupertino, leur relation évolue en une belle histoire d'amour qui durera cinq ans. En 1977, cette dernière découvre qu'elle est enceinte de son compagnon. Ayant avorté une première fois par le passé, Chrisann Brennan décide cette fois-ci de garder l'enfant.
Etant en total désaccord sur la question, le séduisant geek décide donc de rompre avec la future maman. Neuf mois plus, le 17 mai 1978, plus précisément, la jeune étudiante donne naissance à Lisa Brennan-Job dans un foyer hippie baptisé "All One Farm", niché dans l'Oregon.
Sans surprise, Steve Jobs est aux abonnés absents, le jour J. Toutefois, le principal intéressé décide de la rencontrer trois jours après sa venue au monde. Une visite motivée par Robert Friedland, un ami de Steve Jobs, rencontré sur les bancs du Reed College, qui à l'époque possédait le fameux foyer.
Bien qu'ils aient choisi ensemble de prénommer leur fille Lisa, une réconciliation entre les deux ex-amants n'aura jamais lieu. L'écrivaine vivra une enfance assez modeste aux côtés de sa mère, qui cumule les petits jobs pour subvenir à leurs besoins. Multipliants les déménagements, le duo vit principalement dans "des chambres d'amis" ou se contente parfois de "sous-locations temporaires".
Auprès de ses amis, Lisa Brennan-Jobs ne pouvait s'empêcher d'évoquer sa filiation avec le génie de l'informatique. Cependant un premier temps, le principal intéressé refuse d'admettre sa paternité, mais la justice finira par avoir le dernier mot. Steve Jobs sera alors contrait de verser chaque mois 385 dollars à Chrisann Brennan. Au début des années 80 lorsqu'Apple entre en bourse, Steve Jobs devenu millionnaire, l'augmentera jusqu'à... 500 dollars sans pour autant s'investir dans l'éducation de sa fille aînée.
Même si le jugement et le test de paternité prouvent que Steve Jobs, est le géniteur de Lisa, il ne reconnaitra publiquement qu'en 1985, qu'elle est bel et bien sa fille. La principale concernée aura ensuite la possibilité d'ajouter son célèbre patronyme à son nom de famille. Pendant plusieurs mois, l'entrepreneur l'accueille même à son domicile. Mais leurs discordes terniront sans cesse leur relation.
Tu n'auras rien
"Je savais qu'il n'était pas généreux. (...) Je me suis dit que ses Porsche étaient peut-être l'exception. Je lui ai demandé s'il m'en donnerait une ", rapporte t-elle dans ses mémoires baptisées "Small Fry". Ce à quoi, Steve Jobs lui aurait répondu : "Hors de question ! Tu n'auras rien de rien". A sa façon, il lui rend parfois hommage, en nommant par exemple l'un premiers ordinateurs de sa société "Lisa". Quelques semaines avant de mourir, sur son lit d'hôpital, Steve Jobs lui demande alors pardon.
"Je suis désolé, absolument désolé. Je me suis très mal comporté envers toi, je te suis redevable", lui aurait-il soufflé. Voulant aller de l'avant, Lisa Brennan-Job qui s'illustre en tant qu'autrice vit désormais à New York dans le quartier de Brooklyn avec son époux Bill et leurs fils. Suite à la disparition de son père, Lisa Brennan-Jobs a pu toucher une petite part de son immense fortune, principalement destinée à Laurene Powell-Jobs, l'épouse de Steve Jobs et à leurs trois enfants légitimes.