C'est reparti pour L'amour est dans le pré ! Ce lundi 19 août, à 21h10, l'émission de dating champêtre de M6 entame sa dix-neuvième saison. Ce sera la quinzième pour son animatrice désormais emblématique, Karine Le Marchand. D'autant plus emblématique, qu'à l'instar des candidats du programme, Karine semble éprouver les plus grandes difficultés à trouver l'âme soeur. Sa plus grande relation connue, avec le footballeur Lilian Thuram, s'est en effet achevée dans la douleur en 2013 sur fond d'accusations de violences conjugales. Et depuis lors, si l'on excepte une aventure de quelques mois avec le rappeur JoeyStarr en 2018, nulle trace d'un homme dans la vie de la meilleure amie de Stéphane Plaza, avec qui elle n'est définitivement pas en couple!
Mais si Karine Le Marchand, femme plus que jamais libre et indépendante n'est officiellement l'épouse, la compagne ou l'amante de personne, il est un rôle qu'elle n'a pas quitté depuis 2003, c'est celui de maman. Une mère qui élève seule sa fille Alya, avec toutes les difficultés que cela comporte...
Karine Le Marchand a grandi sans son papa, qui a quitté le foyer familial alors qu'elle n'avait qu'un an et demi. Comme si ce schéma familial se reproduisait, et à l'image de sa mère et de sa grand-mère qui l'ont élevée seule, c'est seule qu'elle a à son tour pris en charge l'éducation d'Alya. Du père de cette dernière, on ne sait que peu de choses. Lorsque Alya n'était encore qu'une enfant, Karine s'était quelque peu épanchée sur sa naissance auprès du site Magic Maman : "Le père de ma fille est juif-hongrois. Mon père vient du Burundi. Nous avions très envie pour notre fille d'un prénom qui évoquait nos deux origines. Chose qui n'était pas facile ! Et nous avons trouvé. Le prénom Alya qui veut dire en swahili (donc pour les origines de mon père) "la plus fervente", et en hébreu, "la montée vers Dieu qui passe par le retour à la terre promise"". L'animatrice avait ajouté qu'elle et le papa de l'enfant étaient "très fiers" d'avoir trouvé un mélange de leurs deux origines.
Karine avait aussi expliqué qu'Alya était un prénom féminin arabe qui signifie "la haute", et qu'elle avait en outre deux autres prénoms : Salomé et Sixtine. "J'appréciais le fait qu'elle porte trois prénoms issus des trois religions monothéistes. Le prénom Sixtine en particulier parce que j'ai adoré visité la chapelle Sixtine quand j'étais enceinte (...) Je l'ai trouvée magnifique, ce fut pour moi un vrai choc émotionnel. "
Il y a 10 ans, en mars 2014, la maman avait pris le temps d'évoquer longuement l'enfance de sa fille auprès de nos confères de Paris Match. "Ma fille est le fruit de l'amour, avait-elle assuré, Même s'il habite à l'étranger, son père endosse parfaitement son rôle. Alya sait que lui et moi, en termes d'éducation, avons la même exigence à son égard." Au travers de cet entretien, elle avait donné de nombreux détails quant à l'éducation qu'elle donnait à son enfant. Ils permettaient de comprendre à quel point la maman souhaitait le meilleur pour elle. C'est ainsi qu'elle l'avait scolarisée dans une école privée où le port de l'uniforme était obligatoire. De la même façon que l'animatrice, qui enfant rêvait de devenir chanteuse, avait pratiqué la musique, elle avait fait prendre des cours de piano à Alya dès ses 4 ans et tout fait pour lui offrir le meilleur des épanouissements. "J'organise plein d'activités sportives et culturelles. Nous allons au théâtre, au concert, au musée. Chaque été, nous visitons un pays nouveau, avec un guide."
Une maman exigeante, qui attendait que tout le monde mette la main à la pâte à la maison. "Personne ne se pointe dans la cuisine à 19 h 59, les bras ballants, pour dire : "Qu'est-ce qu'on mange ce soir ?", avait-elle lâché. Mais elle avait précisé qu'elle savait aussi prendre le temps de s'amuser avec sa fille. "Tous les samedis soir, on mange des gâteaux au lit devant la télé... Je dis beaucoup de bêtises, aussi. On fait des concours de gros mots", avait-elle avoué à Paris Match en racontant que quand sa petite s'enfermait dans la salle de bain pour "jouer les stars", elle la "laissait faire dans les limites du raisonnable."
Une maman qui comme la plupart des parents, a fait tout ce qu'elle pouvait pour donner le meilleur à sa fille mais qui a dû affronter l'arrivée de l'adolescence. Et là, les choses se sont compliquées...
Nous sommes en mai 2015, sur le plateau des Maternelles, un lieu on-ne-peut-plus approprié pour évoquer les problématiques liées à la parentalité. Ce jour-là, Karine Le Marchand, ancienne animatrice de l'émission, est présente en tant qu'invitée et va se livrer sur sa propre expérience et sur les soucis qu'elle rencontre avec Alya. "Je crois qu'elle a 16 ans mais en fait elle n'en a que 12..., commence-t-elle. J'essaie d'expliquer beaucoup, j'ai l'impression qu'elle n'entend rien du tout, donc je répète. Et puis surtout, je lui dis que je ne suis pas une maman parfaite. Je m'énerve, voilà." Un aveu d'impuissance que Karine explique ainsi : "Il n'y a pas de maman idéale comme il n'y a pas d'enfant idéal. On grandit grâce à nos enfants aussi, on peut leur dire merci parce qu'on fait aussi des erreurs. Mais quand on accepte de ne pas être une maman parfaite, déjà on lâche, on s'autorise à prendre du temps pour soi."
Il fait peu de doute, au regard de ce descriptif, que sa fille est entrée dans cette période où les rapports parents enfant ont tendance à se tendre. Et s'il est sujet source de discorde, à cet âge, c'est celui des réseaux sociaux. L'animatrice de l'Amour est dans le pré n'a vraisemblablement pas été épargnée par la question. En août 2018, elle lâchait à nos confrères du Parisien : "ma fille, je l'ai montrée petite pour la Fête des mères, mais je refuse de l'exposer davantage car elle n'a que 16 ans. Elle en est même malheureuse et me dit : " Je suis comme le fils caché de Claude François, tu me caches!"
Une décision qui reflète aussi les craintes de Karine de voir sa fille être la victime d'individus mal intentionnés. Dans Gala, dès 2015, elle avait d'ailleurs livré cette poignante confidence : "Elle arrive à un âge où elle peut devenir une proie. C'est compliqué de lui donner confiance en les hommes tout en lui expliquant les dangers potentiels. Toutes les femmes ont été harcelées sexuellement au moins une fois dans leur vie, j'ai donc la certitude que ça lui arrivera. C'est horrible pour une maman. Ce n'est pas un hasard si je l'ai encouragée à faire du krav-maga" (un sport d'autodéfense, ndlr).
Les années ont passé, les difficultés, aussi. Et puis, le 25 avril 2022, une photo illumine le fil Instagram de Karine. C'est sa fille, Alya. De magnifiques cheveux bruns, des yeux teintés de vert, un sourire radieux, la jeune femme a bien grandi et sa maman fière, la montre enfin, resplendissante. "Un monde inspirant, joyeux, où chacun puisse tracer son chemin, avec l'espoir de trouver sa place. Un monde respectueux de l'autre, de la Terre et des animaux... Un monde où 'Aimer' et 'être aimé' peut être l'ambition d'une vie. Voilà le monde de demain que je veux pour ma fille, mon soleil", écrit-elle en légende de ce cliché plein d'espoir et d'amour...
Un amour qui n'empêche pas les frictions... Invitée en novembre 2023 sur le plateau du talk-show Quelle époque ! l'animatrice était interrogée par Léa Salamé. "C'est vrai que votre fille vous appelle 'Mon colonel' ?", lui demande la journaliste. Réponse de Karine : "Maintenant elle me dit pire". "Elle vous dit quoi maintenant ?", la relance Léa Salamé. "Je ne sais plus. C'est dur !" Et la mère d'Alya poursuit : "C'est dur d'être maman d'une fille." En guise d'explication à la conflictualité de leur relation, l'animatrice de l'Amour est dans le pré avait avancé cette conclusion : "On est très fusionnelles donc ça pète."
Quatre mois plus tard. Au grand désespoir de sa maman, Alya va se retrouver dans la rubrique faits-divers des journaux. "Paris : La fille de Karine Le Marchand en garde à vue pour conduite sous l'empire de la drogue". Le titre barre la une du site Actu 17 média en ligne consacré à l'actualité Police-Justice et aux Faits-divers. Il est aussitôt repris par plusieurs journaux, dont le Figaro, qui confirme l'information. La machine médiatique s'emballe. L'information est publiée partout expliquant que la jeune femme a été interpellée dans le 16e arrondissement de Paris le mardi 5 mars 2024 à 11 heures du matin lors d'un contrôle routier et qu'elle a été placée en garde à vue après qu'un test de dépistage salivaire a démontré qu'elle conduisait sous l'emprise de la drogue. Sa garde à vue durera plus de 24 heures !
Le lendemain, au terme d'un long post sur Instagram dans lequel elle prend la défense d'Alya, Karine Le Marchand écrit : "Avoir 21 ans n'est pas facile. Être ma fille non plus. Je suis désolée que ma notoriété ne t'épargne rien. Je t'aime jusqu'aux étoiles." La plus belle des déclarations d'une maman pour son enfant.