Suicide de Jean-Pierre (ADP) : Ses obsèques "dans un silence des plus pesants"

Jean-Pierre Le Guelvout avait participé à la saison 5 de L'amour est dans le pré. L'agriculteur breton de 46 ans s'est donné la mort mercredi dernier, le 14 décembre, dans son village de Moréac, dans le Morbihan. C'est samedi 17 décembre qu'avaient lieu ses obsèques, comme le rapporte Le Parisien dans son édition du dimanche.

"C'est sous un brouillard à couper au couteau, dans un silence des plus pesants, que ses proches et confrères du monde agricole se sont rassemblés en l'église communale", décrit le quotidien, qui précise qu'aucun représentant de M6 ou de L'amour est dans le pré n'était présent, ni même Karine Le Marchand qui avait rendu hommage à Jean-Pierre via Twitter. "Jean-Pierre faisait rire malgré lui, Il chantait l'anglais en italien comme personne, Il était malheureux et ne le disait pas #adieu #ADP", avait-elle posté après l'annonce du suicide de l'ancien candidat par Ouest-France.

"Lors de la cérémonie tout en pudeur", l'une des soeurs de l'agriculteur s'est exprimée, Marie, décrivant un "homme de la terre qui travaillait parfois jusqu'à seize heures par jour". L'un de ses meilleurs amis s'est également confié, assurant que Jean-Pierre "n'était pas celui dont on a dressé le portrait à la télé. Il avait un coeur gros comme ça". Après sa participation à la saison 5 de L'amour est dans le pré, Jean-Pierre avait reçu des courriers d'insultes suite à un comportement déplacé envers l'une de ses prétendantes, Christine.

Même le maire de Moréac, d'où était originaire l'agriculteur, a pris sa défense lors de ses obsèques. Selon Pascal Roselier, "dans ce genre d'émissions, il faut cataloguer les gens pour faire de l'audience. Jean-Pierre soutenait que le montage final des épisodes ne correspondait pas à la réalité".

Le Parisien rappelle, malgré tout, que ce n'est pas la situation sentimentale de l'agriculteur, qui tenait une exploitation laitière avec son frère, à l'origine de son geste désespéré mais des problèmes financiers importants "comme beaucoup d'agriculteurs", déplore sa soeur Marie.