"Il est très rare que nous soyons ensemble à la maison durant la journée", avoue Leïla Bekhti dans le numéro de décembre 2019-janvier 2020 de Vanity Fair. L'actrice de 35 ans en fait la couverture avec celui qui partage sa vie amoureuse depuis dix ans, Tahar Rahim. Jamais depuis le début de leur histoire ils n'avaient posé de la sorte. Mais ce reportage, réalisé à l'occasion de la sortie prochaine de la série The Eddy produite et diffusée sur Netflix en 2020, avait quelque chose de bien particulier. "J'ai adoré faire ça et Tahar aussi. Être nous-mêmes a un peu désamorcé le côté 'première séance ensemble, enfin !' On a juste laissé un appareil entrer dans notre danse. Mais pour que l'on s'autorise à cela, il fallait un beau projet", commente Leïla Bekhti.
Les confidences de l'égérie L'Oréal n'ont pas été recueillies en même temps que celles de son mari. Des milliers de kilomètres et des heures de vol les séparaient lorsque le journaliste Philippe Azoury les a rencontrés au mois d'octobre. Leïla Bekhti se trouvait à Paris et Tamar Rahim à Bangkok, en Thaïlande, pour le tournage du Serpent, une série BBC et Netflix dirigée par Tom Shankland.
J'admire l'acteur, le mari, le père qu'il est désormais
L'acteur de 38 ans évoque avec réalisme son couple, et les inconvénients liés à leur métier. "Le couple, il n'y a pas de formule, ça se saurait. Faire tous les deux le même travail, c'est une chance car on se comprend. L'éloignement est parfois insoutenable, comme en ce moment, et je risque de repartir dès janvier", confie-t-il. Cette distance permet également de redonner un nouveau souffle aux amoureux : "On ressent aussi des choses comme au premier jour. On redevient de jeunes amants, interdits de se voir."
De son côté, Leïla Bekhti aborde son couple d'un autre angle, s'épanchant sur l'admiration qu'elle ressent pour son homme. "C'est beau dans un couple de s'admirer. J'admire l'acteur, le mari, le père qu'il est désormais. J'admire presque plus encore l'ami qu'il est envers moi. La franchise qu'on a sur notre travail, notre jeu, les décisions que l'on prend en parlant beaucoup l'un avec l'autre. Tahar c'est aussi un compagnon de route."
Quelques regards en coin
Alors que les acteurs attendent leur deuxième enfant, un bébé qui fera de leur petit Souleymane né en juillet 2017 un grand frère, Leïla Bekhti revient sur la première fois où ils ont joué ensemble. C'était dans Un prophète de Jacques Audiard sorti en 2009. Certes tous les deux au casting, ils ne se donnent pas la réplique et ont peu échangé. "Tahar et moi, on ne s'est quasiment pas parlé sur le film de Jacques. Quelques regards en coin, mais bon, il se la racontait pas mal au début... (rires)", se souvient-elle. Ce projet commun n'a pourtant pas marqué le début de leur histoire d'amour survenue quelque temps après, sur le tournage de Tout ce qu'il brille : "J'ai rencontré l'acteur avant l'homme, Tahar Rahim avant Tahar."
L'intégralité de l'article consacré à Leïla Bekhti et Tahar Rahim est à découvrir le numéro de décembre 2019-janvier 2020 de Vanity Fair en kiosques le 21 novembre 2019.