Décidément, chez les soeurs Willis, la nudité est loin d'être un tabou. Après Scout LaRue qui s'est baladée les seins à l'air dans les rues de New York pour dénoncer les règles abusives d'Instagram et prôner la libération mammaire, c'est tour de la benjamine du clan, Tallulah Belle (20 ans), de faire tomber la chemise... et le pantalon. La jeune femme, qui a récemment opté pour une chevelure vert lutin, s'est en effet prêtée à un subtil jeu de strip-tease pour les besoins du projet What's Underneath, invitant des personnalités du monde de l'art (ou autres) à s'afficher quasiment dans le plus simple appareil et à dévoiler avec fierté leur anatomie.
Sous le feu des projecteurs depuis toujours du fait de son statut d'enfant de star, Tallulah Willis a ainsi profité de l'occasion pour s'affranchir d'un passé marqué par un manque abyssal de confiance en elle et aborder sans détour le trouble dont elle souffre depuis l'âge de 13 ans, à savoir la dysmorphophobie - c'est-à-dire la peur panique d'être laid ou mal formé. "On m'a diagnostiquée au moment où je lisais tous ces p**ains de tabloïds, parce que je me sentais moche, tout le temps, livre ainsi la troisième fille de Bruce Willis et de Demi Moore. Je croyais tout ce que disaient les gens extérieurs parce que je me demandais pourquoi les gens qui m'aimaient auraient-ils été vraiment honnêtes."
Mal dans sa peau, Tallulah Willis a donc souffert pendant de longues années des diktats de la beauté et de la minceur qui font rage à Hollywood. Ce n'est que très récemment, en 2013 plus précisément que la jeune femme a enfin commencé à s'accepter telle qu'elle était. "Je m'étais mise à porter des robes montrant ma poitrine et mes fesses et tout ce qui pouvait attirer l'attention, par exemple je portais des micro-shorts en jean et des soutien-gorge faisant remonter mes seins jusqu'à mon cou, raconte la demoiselle tout en s'effeuillant. J'étais prisonnière de mon corps. J'ai commencé à m'affamer, j'ai perdu pas mal de poids puisque je suis descendue à 42 kilos. Mais après avoir perdu mes formes et ma poitrine, je ne ressemblais plus à rien et j'étais encore plus emprisonnée."
Aujourd'hui, la benjamine de la tribu Willis-Moore a retrouvé du poil de la bête et se montre on ne peut plus fière de son physique : si, comme pour beaucoup de jeunes filles de son âge, il n'est pas toujours à son goût, Tallulah Willis est parvenue à aller au-delà de ses complexes. Bien dans sa tête et dans son corps, la petite soeur de Rumer Willis n'est peut-être néanmoins pas aussi équilibrée qu'elle veut bien le faire croire. C'est en tout cas ce que prétend Star Magazine qui assure que la jeune femme rencontre un grave problème de dépendance à la cocaïne et à l'alcool, addictions pour lesquelles son célèbre père aurait menacé de lui couper les vivres si elle n'en venait pas à bout. D'après la publication, la jeune femme aurait fini par accepter de suivre une cure de désintoxication avec en toile de fond une Demi Moore qui se sentirait plus coupable que jamais. Néanmoins, ces allégations sont à prendre avec la plus grande précaution.