La situation est de plus en plus délicate pour Laurent Bignolas, au sein de la rédaction de Télématin (France 2). D'après les informations de nos confrères du Parisien, l'animateur aurait même été averti qu'il ne rempilera pas pour une nouvelle et cinquième saison. "Ne manque plus que le tampon officiel de la direction de France Télévisions, qui doit le recevoir et définitivement sceller son sort dans les prochains jours", nous informent-ils.
Contacté par les journalistes, Laurent Bignolas s'est toutefois montré très surpris par cette rumeur. "Ah bon, Télématin, c'est fini pour moi ? Vous me l'apprenez !", a-t-il déclaré. L'animateur apparaît néanmoins à l'aise à l'idée de passer le relais. "Si je dois arrêter, ça sera un peu brutal. Mais je peux très bien le comprendre. Peut-être que j'ai scié la branche sur laquelle j'étais assis ? Je me suis souvent remis en question. Déjà, quand on m'a demandé de succéder à William Leymergie, je leur ai dit : 'Vous êtes sûrs, je suis la bonne personne ?' Aucune place ne nous appartient. Il y aura toujours quelqu'un pour nous remplacer. J'ai eu l'impression de rendre service. Je partirai avec le sourire", a-t-il ajouté.
Son remplaçant justement aurait déjà été trouvé mais d'après Le Parisien, rien n'a pour l'heure été acté. Laurent Bignolas, quant à lui, devrait se voir confier d'autres projets. "C'est un visage de France Télévisions, un vrai passionné. Quoi qu'il en soit, il sera à l'antenne", a rassuré un cadre du service public auprès de nos confrères.
Mais alors, pourquoi ne pas renouveler son contrat ? Il y aurait plusieurs raisons à cette décision. D'abord, des audiences qui vont de mal en pis depuis plusieurs années, poussant la direction de Télématin à imaginer de nouvelles formules. Et puis, la mauvais ambiance qui règnerait au sein de la rédaction depuis le départ de William Leymergie. Ce dernier a quitté la chaîne et l'émission au bout de 32 ans de bons et loyaux services pour rejoindre C8. Mais Laurent Bignolas a eu du mal à trouver sa place et son comportement a été vivement critiqué par certains de ses collègues. Qui plus est, onze chroniqueurs de Télématin ont décidé de claquer la porte dans la foulée, pointant du doigt les conditions de travail, la baisse de salaire, ainsi que les méthodes de la direction.
"J'en ai été terriblement meurtri. Tous ces mensonges, c'était très cruel. Insupportable, même. Il y a eu de nombreux propos diffamatoires à mon égard, a-t-il estimé. Quelqu'un d'un peu plus faible aurait fini en burn-out. Que certains aient mal vécu cette période, qu'ils aient éprouvé de la peine ou du désespoir, je le conçois. Mais m'accuser d'en être responsable, ça non ! Si vous saviez comme j'ai encaissé".