The Plastics : Des sosies ratés se lancent dans la chanson... et c'est gênant

Que peut-il exister de pire qu'un sosie raté ? Eh bien, on vous le donne en mille : trois sosies ratés ! Toby Sheldon, Kitty Jay et Venus D'Lite ont beau avoir complètement foiré leur métamorphose à coups de bistouri et autres opérations chirurgicales loupées - sacrifiant par la même occasion leur porte-monnaie - cela n'a pas empêché ces fans acharnés respectivement de Justin Bieber, Jennifer Lawrence et Madonna d'unir leurs forces pour se lancer... dans la chanson.

Eh oui, nos trois Mousquetaires du Botox se sont délestés de plusieurs milliers de dollars pour ressembler à leurs idoles, pour le résultat très peu convaincant (voire déplaisant, pour rester poli) que l'on connaît désormais. Alors forcément, à sec pour des clopinettes, il faut bien renflouer les caisses : à défaut de voler la vedette à leurs icônes originales, Toby Sheldon, Kitty Jay et Venus D'Lite ont eu l'idée (pas très) brillante de lancer The Plastics, une formation musicale qui s'annonce comme LA sensation de l'été 2014. Ou pas. Et histoire qu'on ne leur vole l'excellent concept de projet révolutionnaire, les trois acolytes ont bricolé fissa un titre (merci Auto-Tune) éponyme, accompagné d'un extraordinaire clip (sans aucun doute concurrent sérieux aux prochains MTV Video Music Awards) qui a été lâché comme une petite bombe sur YouTube, dimanche 11 mai.

On y voit notre sosie band chanter la gloire de la chirurgie esthétique et assumer fièrement leur transformation ratée. Copies flippantes de Justin Bieber, Jennifer Lawrence et Madonna, Toby Sheldon, Kitty Jay et Venus D'Lite jouent, non pas les divas du dancing, mais les divas des studios et surtout les rois du bistouri. Tourné par un cameraman très compétent qui cadre bien, le clip nous entraîne en effet dans les coulisses d'un cabinet de chirurgien. Mais malgré tous leurs efforts, la chanson n'agitera probablement jamais les dancefloors : qu'importe, comme le ridicule ne tue pas, les Plastics s'en donnent à coeur joie et répandent au passage leur profond message - qui est que l'on peut être beau à partir du moment où l'on est en plastique. À méditer. Ou pas.