Alors que le PSG est secoué par l'affaire Serge Aurier, le club de la capitale peut compter sur son capitaine Thiago Silva, alors que se profile le grand rendez-vous de ce début d'année face à Chelsea en Ligue des champions. Un capitaine serein, plus fort que jamais, papa comblé et heureux.
C'était il y a dix jours. Avant que Serge Aurier, dans une vidéo live sur Periscope n'insulte la plupart de ses coéquipiers et son entraîneur, Laurent Blanc. Thigao Silva revenait dans Le Parisien sur la rencontre de ce 16 février, face à Chelsea en huitième de Ligue des champions. La troisième fois en trois ans que les deux équipes se rencontrent dans la phase à élimination directe de la compétition. Mais au-delà du côté sportif, c'est un homme sûr de sa force, en pleine possession de ses moyens que le quotidien a rencontré.
Une plénitude qu'il a atteinte, lui qui peut compter sur sa famille, et notamment ses deux garçons, à l'âge de 31 ans. Isago, 7 ans, évolue chez les jeunes du PSG et son père lui voit déjà un avenir. Mais sûrement pas en défense. "Attaquant, j'espère. Défendre tout le temps, c'est dur. Marquer Messi pendant quinze ans de carrière... Pfff... C'est plus facile d'attaquer et de marquer des buts", explique-t-il. Alors Thiago Silva se mue en coach pour son aîné : "J'essaie de travailler à la maison pour qu'il ait la maîtrise du ballon et la technique pour marquer beaucoup de buts."
Pour autant, Isago n'a qu'un nom à la bouche. Celui du gardien de l'équipe allemande championne du monde. "Mais, dans la tête, mon fils a l'image de Manuel Neuer. Il ne parle que de lui ! Mais non, ce n'est pas possible, c'est pire que moi, il va reculer encore un peu", dit-il avec humour. Quant à son autre fils, Iago, 4 ans, son avenir semble également tout tracé : "Le deuxième, le petit, il joue juste avec moi à la maison, mais je sais déjà qu'il a des qualités. Il frappe bien, il fait des une-deux avec moi. Je crois qu'il a une technique intéressante pour devenir un bon joueur."
Et un jour porter le maillot du PSG ?