Il y a près d'un an, Chelsea éliminait le Paris Saint-Germain en quart de finale de la Ligue des champions sous les yeux dépités des quelques célébrités qui avaient traversé la Manche pour encourager les hommes de Laurent Blanc. Une défaite cruelle qui s'était dessinée à quelques secondes de la fin, alors que le PSG avait la qualification en main... Cette fois-ci, la revanche se jouait en huitième de finale, et Purepeople avait décidé d'accompagner Michaël Youn, Patrick Bruel ou encore la famille Sarkozy à Londres pour vivre de l'intérieur l'émotion d'une victoire marquante au terme d'un match haletant...
L'opposition entre les deux clubs nous a proposé un scénario digne des plus grands matchs de l'histoire du foot. De la tension, de l'émotion, un soupçon d'injustice, des coups bas et un suspens qui n'aurait pas déplu à Alfred Hitchcock. Tenus en échec 1-1 malgré une domination sans partage au match aller sous les yeux de Jamel Debbouze, les joueurs du PSG avaient toutes les chances de décrocher leur ticket pour les phases suivantes. Pour ce faire, ils pouvaient compter sur 2000 supporters et quelques-unes des stars qui occupent régulièrement le carré VIP du Parc des Princes, à l'image de Michael Youn, Patrick Bruel, ou encore le clan Sarkozy représenté par le patriarche Nicolas et son fils Jean. David Beckham, déjà sur place à Paris pour soutenir son ancien club, était de nouveau présent avec le plus londonien des Français, Dany Boon. Placé derrière les joueurs pour partager l'émotion d'un match capital, Purepeople a autant vibré que les Marco Verratti, le futur papa Yohan Cabaye ou encore Ezequiel Lavezzi.
Et pour cause. Réduit à 10 après l'expulsion très sévère de Zlatan Ibrahimovic, le PSG avait tous les éléments contre lui. Un public hostile, un score théoriquement défavorable, un équipe supposée inférieure à celle de Chelsea et un arbitre visiblement peu enclin à juger les deux adversaires sur un pied d'égalité. Mais ce PSG avait un petit quelque chose en plus ce soir-là : l'envie. Loin d'être abattus, les coéquipiers de Thiago Silva ont fait jeu égal avec leurs adversaires, pour le plus grand déplaisir de Jeremy Clarkson, au coeur d'une polémique pour avoir frappé l'un de ses producteurs. Et ils ont réussi à faire douter leurs adversaires... Si les hommes de José Mourinho pensaient avoir fait le plus dur en ouvrant le score à la 81e minute, David Luiz, ex des Blues, permettait aux siens d'arracher les prolongations et faisait taire un stade chambreur sur un magnifique coup de boule consécutif à un corner, provoquant l'hystérie des célébrités parisiennes, à l'image d'un Michaël Youn incapable de prendre un selfie correct avec Patrick Bruel...
Le scénario aurait pu être cruel pour les Parisiens et leur capitaine Tiago Silva qui concédait un penalty dans les premières minutes de la prolongation. Mais il était dit que le PSG du président Nasser Al-Khelaïfi, descendu sur la pelouse pour vivre les dernières minutes avec ses joueurs, ne pouvait pas perdre une confrontation maîtrisée de bout en bout. Comme un symbole, et alors qu'il ne restait que quelques minutes à jouer, Thiago Silva, à nouveau sur corner et à nouveau de la tête, inscrivait un but capital, expiant son penalty, offrant le match nul et la qualification à son équipe.
Sur le banc, les joueurs laissaient exploser leur joie, tout comme leur entraîneur et leur président, pourtant habituellement peu démonstratifs... Larges sourires, cris de joie, courses folles sur le terrain, ces stars souvent critiquées pour leur ego démesuré retrouvaient une âme d'enfant et la simple joie d'un match gagné envers et contre tous. Conscients d'avoir réalisé un exploit et écrit l'une des plus belles pages de l'histoire du club, Edinson Cavani, Blaise Matuidi, Javier Pastor et les autres pouvaient communier avec leurs supporters.
Si Jose Mourinho, tête basse, reconnaissait la supériorité du PSG en conférence de presse, Laurent Blanc affichait quant à lui un sourire satisfait, soulignait l'état d'esprit de son groupe et évoquait avec un plaisir non feint "des scènes comme celles-ci [qui] font plaisir à voir" dans les vestiaires. Longtemps après le coup de sifflet final, les joueurs passaient un long moment avec leurs fans, présents en nombre à l'extérieur du stade pour célébrer la qualification, dans un instant de communion et de joie. Une victoire que le président aura dédiée aux victimes de l'accident d'hélicoptères survenu en Argentine lors du tournage de l'émission Dropped et qui aura coûté la vie à dix personnes dont les sportifs Alexis Vastine, Camille Muffat et Florence Arthaud : "Ce soir, nous avons également joué en pensant aux grands sportifs français disparus cette semaine. Ce match était également pour eux."
Des émotions que joueurs et fans, anonymes et célébrités, auront à coeur de revivre lors du prochain tour...