On l'attend avec impatience dans la nouvelle comédie musicale de Pascal Obispo, Adam et Eve : La Seconde Chance, Thierry Amiel revient sur le devant de la scène après trois albums en solo. Le premier single de l'album de cette comédie musicale est disponible depuis quelques jours, Rien ne se finit, en duo avec Cylia, et l'opus est prévu pour l'automne, tandis que le show commencera en janvier 2012.
Pour le magazine Platine, Thierry Amiel a tout raconté. Il a dit comment Pascal Obispo l'avait approché, comment il voyait la troupe de chanteurs qui l'entoure, il a parlé de sa carrière, de ses goûts, du cinéma qui l'attire...
Alors que son troisième album Où vont les histoires n'a pas très bien marché, il apprend d'ailleurs lors de cette interview que sa maison de disques va le ressortir, Thierry Amiel révélé par l'émission A la recherche de la Nouvelle Star en 2003, a été contacté par Pascal Obispo en 2010. "On a commencé par me dire que Obispo cherchait à me joindre. Ensuite, il m'a envoyé un texto, en juillet dernier, puis on s'est vu dans sa maison de vacances."
Les comédies musicales, ce n'est pas son truc a priori. Lui, friand d'individualité, de studio et de concerts en solo, n'avait jamais reçu d'autres propositions, jusqu'à Dracula peu avant : "Ce qui est drôle, c'est qu'on ne m'en a proposé qu'une autre dans toute ma vie, et c'était deux semaines avant. Bruno Berbères m'avait appelé pour me proposer Dracula." Davantage une proposition de casting qu'un rôle tout prêt : "C'est vrai que ce n'est pas Kamel Ouali qui m'a appelé."
Thierry Amiel nous apprend aussi qu'il est entouré d'artistes qu'il ne connaît pas tant que ça et qu'il commence à rencontrer. Que le pseudo de Solal, qui chante à ses côtés dans Adam et Eve, était Laurent Morain. Que Solal a enregistré des chansons on ne peut plus différentes de son univers actuel et de la comédie musicale Mozart dans laquelle il a joué récemment. Il a en effet sorti quatre 45 Tours produits par Pascal Auriat, un des compositeurs de Dalida et le producteur de Linda de Suza.
Après avoir défendu Lara Fabian, "Je ne suis pas d'accord avec tous ceux qui ont dit qu'elle gueulait...", Thierry Amiel s'étend sur le cinéma qui lui fait de l'oeil et à qui il pourrait un jour dire oui. "Je disais souvent non aux propositions. Aujourd'hui j'ai changé d'avis. Grâce à Eric Rohmer. Ce grand monsieur du cinéma m'avait contacté un an ou deux avant de disparaitre (il est décédé le 11 janvier 2010). Et, quand, au téléphone, il m'a proposé de tourner avec lui, je lui ai répondu : "Non", comme les autres. Il m'a alors cité plein de chanteurs, comme Montand, qui avaient été acteurs, mais ne m'a pas convaincu."
Puis il a réfléchi et rappelé le cinéaste. Pour le film Les amours d'Astrée et de Céladon, en 2007, le dernier d'Eric Rohmer, il n'a finalement pas été rappelé. "Ensuite, je me suis fait brancher par une agent de cinéma qui m'a dit qu'elle pensait à moi. Je pense qu'aujourd'hui je suis prêt. La comédie est d'ailleurs la première chose à laquelle j'ai pensé quand Pascal m'a proposé ce projet. J'aime bien l'idée de rajouter une corde à mon arc."
Voilà comment on pourrait ne plus jamais perdre de vue le sympathique Thierry Amiel.