Thomas Langmann le 19 octobre 2012© BestImage
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Fils de Claude Berri, Thomas Langmann est devenu un producteur de renom, qui a désormais à son actif l'aventure incroyable de The Artist, film muet et en noir et blanc de Michel Hazanavicius, couronné par cinq Oscars. Une réussite qui ne l'empêche pas de se montrer dur avec le monde du cinéma, lui qui est visiblement sensible aux critiques qui ont pu lui être faites depuis le début de sa carrière. Il a ainsi "emmerdé" les Inrocks qui n'avaient pas choisi The Artist dans leur sélection des meilleurs films de l'année. Thomas Langmann n'a pas que les journalistes dans son viseur, il n'entretient pas non plus de bonnes relations avec certains de ses collègues, et il le prouve avec les producteurs du nouvel Astérix.
Le Nouvel Observateur rapporte la mésentente entre Thomas Langmann, producteur de Stars 80, et Marc Missionnier et Olivier Delbosc, ceux d'Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. Ces trois personnalités devaient débattre aux Rencontres cinématographiques de Dijon le 20 octobre, mais elles se sont décommandés. C'est donc par films interposés que les producteurs s'affrontent. L'annulation est peut-être le fruit de leurs conflits liés à la franchise Astérix.
"En découvrant les entrées décevantes d'Astérix le jour de sa sortie, Thomas Langmann a envoyé un nombre impressionnant de textos narquois à ses adversaires", relate Le Nouvel Obs. En effet, monsieur Langmann avait produit les trois précédents opus des aventures du Gaulois qui ont récolté 8,9 milllions d'entrées (Contre César), 14,6 (Mission Cléopâtre) et 6,8 (aux Jeux olympiques). Et il a mal digéré le fait que la famille Goscinny n'ait pas fait appel à lui pour le quatrième épisode. Pour compliquer la tâche aux heureux élus, il avait gelé le contrat de Gérard Depardieu, moyennant finances, obligeant ses successeurs à racheter l'acteur, tout en se plaignant dans les lignes de TéléObs qu'Astérix aux Jeux olympiques (également coréalisé par Langmann) ait abîmé la marque. Le dessinateur du héros, Uderzo, avait quant à lui confié avec diplomatie au Parisien que ce film était celui qui le séduisait le moins.
La guerre des producteurs est déclarée, encore une fois, pour Thomas Langmann, lui qui était aussi en conflit pour les films-doublons de La Guerre des boutons (il s'est chargé de la version réalisée par Christophe Barratier). Le box-office choisira son vainqueur entre Astérix et Stars 80, sachant que ce dernier n'a pas non plus déplacé les foules comme Thomas Langmann aurait pu l'espérer, avec 400 000 entrées en une semaine.
Le Nouvel Observateur rapporte la mésentente entre Thomas Langmann, producteur de Stars 80, et Marc Missionnier et Olivier Delbosc, ceux d'Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté. Ces trois personnalités devaient débattre aux Rencontres cinématographiques de Dijon le 20 octobre, mais elles se sont décommandés. C'est donc par films interposés que les producteurs s'affrontent. L'annulation est peut-être le fruit de leurs conflits liés à la franchise Astérix.
"En découvrant les entrées décevantes d'Astérix le jour de sa sortie, Thomas Langmann a envoyé un nombre impressionnant de textos narquois à ses adversaires", relate Le Nouvel Obs. En effet, monsieur Langmann avait produit les trois précédents opus des aventures du Gaulois qui ont récolté 8,9 milllions d'entrées (Contre César), 14,6 (Mission Cléopâtre) et 6,8 (aux Jeux olympiques). Et il a mal digéré le fait que la famille Goscinny n'ait pas fait appel à lui pour le quatrième épisode. Pour compliquer la tâche aux heureux élus, il avait gelé le contrat de Gérard Depardieu, moyennant finances, obligeant ses successeurs à racheter l'acteur, tout en se plaignant dans les lignes de TéléObs qu'Astérix aux Jeux olympiques (également coréalisé par Langmann) ait abîmé la marque. Le dessinateur du héros, Uderzo, avait quant à lui confié avec diplomatie au Parisien que ce film était celui qui le séduisait le moins.
La guerre des producteurs est déclarée, encore une fois, pour Thomas Langmann, lui qui était aussi en conflit pour les films-doublons de La Guerre des boutons (il s'est chargé de la version réalisée par Christophe Barratier). Le box-office choisira son vainqueur entre Astérix et Stars 80, sachant que ce dernier n'a pas non plus déplacé les foules comme Thomas Langmann aurait pu l'espérer, avec 400 000 entrées en une semaine.