Lundi 3 février, face à 2,9 millions de téléspectateurs, Mohamed a été éliminé de l'aventure Top Chef 2014. Les épreuves ont été particulièrement difficiles lors de ce nouveau prime. Résultat, la pression monte, certains candidats se révèlent insupportables, et les jurés - Jean-François Piège, Ghislaine Arabian, Thierry Marx et Christian Constant - n'hésitent pas à remettre en place certains cuisiniers un peu trop détendus. Vous avez raté le dernier épisode de Top Chef 2014 ? Voici les trois moments cultes de la soirée.
Après avoir tenté de séduire les acteurs de S.O.D.A. en transformant des produits de fast-food en un plat gastronomique, les prétendants au titre de Top Chef 2014 ont rencontré le dieu vivant des fruits et légumes : Asafumi Yamashita. Le chef maraîcher a une particularité : ses produits, qu'ils considèrent comme ses enfants, sont réservés à sept grands chefs étoilés seulement. Le défi des candidats ? Cuisiner un légume et en faire un met exceptionnel que le chef triplement étoilé, Pierre Gagnaire, a jugé. Les cuisiniers avaient donc intérêt à respecter le produit ! Ce que n'a pas fait Alexis Braconnier, ex-participant de la saison 2. Alors qu'il devait travailler un navet, le jeune homme a carrément massacré le produit en retirant le coeur à l'aide d'un emporte-pièce. Résultat : le navet ressemblait à un gruyère, ce qui a été très mal vécu par Pierre Gagnaire et Asafumi Yamashita. Choqués, ces derniers, qui ont considéré qu'il s'agissait "d'un massacre", n'ont pas hésité à le lui dire et ont même décidé, malgré son plat bien exécuté, de lui faire perdre un point dans le classement. "Cette semaine, je n'ai amené que cinq navets chez Pierre Gagnaire", a expliqué le maître du légume.
Autre moment fort, cette fois très irritant, celui où Noémie est devenue chef d'équipe au côté de Mohamed et de Jean-Edern. La mission de la compagne de Quentin Bourdy est simple : elle doit diriger les deux candidats afin qu'ils sortent le plat qu'elle a imaginé. Alors que l'équipe d'en face, composée par Julien, qui joue le rôle de leader, d'Anne-Cécile et de Jérémy s'en sort plutôt bien, Noémie, qui n'a pas les faveurs du public, s'agite, crie, sautille... bref, elle agace. Même Thierry Marx et Jean-François Piège, qui regardent la scène depuis les coulisses, l'ont trouvée "soûlante". Mohamed avait carrément "envie de la secouer pour lui dire de se calmer". En même temps, on les comprend car Noémie a enchaîné les "putain, putain, putain", les "allez, on se sort les doigts" ou encore les "je crois en vous, les gars !". Pas facile de se concentrer dans ces conditions !
Enfin, Jean-Edern s'est fait gronder comme un petit garçon par Thierry Marx. À la cool, en jean et baskets, le cuisinier a quelque peu énervé le chef. "Ça ne vous gêne d'avoir un jean pour travailler, d'arriver dans une cuisine comme ça. C'est une volonté de ne pas être rasé ?" a demandé le juré. Un peu intimidé, Jean-Edern a répondu : "En ce moment, à Dubaï, je travaille en jean et je ne suis pas rasé." Une explication insuffisante pour le chef Marx qui a continué : "Et ça ne vous gêne pas ? On n'est pas dans un club de vacances, là ! Chef, c'est un métier. On se doit d'avoir une tenue qui correspond au métier qu'on exerce." C'est ce qu'on appelle se prendre une petite claque !