Après la diffusion sur les réseaux sociaux d'une vieille photo d'elle posant entièrement nue et de dos (le cliché avait été capturé pour le site Le Tag Parfait, "magazine de la culture porn", en 2011), Agathe Auproux s'est exprimée vendredi 9 juin sur son compte Twitter pour répondre à ses détracteurs.
Dans son message, la chroniqueuse de TPMP a également évoqué d'anciens tweets considérés comme "homophobes", "racistes" et "antisémites", des messages datés de quelques années et qui ont refait surface après avoir été pointés du doigt par utilisateur de la twittosphère, Le Corbeau Fou.
"Alors puisqu'il faut le dire : Non je ne suis ni "raciste", ni "antisémite", ni "homophobe", ni une "pute". Je suis en revanche estomaquée par le machisme de la société, et terrifiée par cette ère du lynchage systématique, par cette mode de l'acharnement et du harcèlement aveugles, a-t-elle commencé par écrire. On me ressort des blagues douteuses écrites en 2010 et 2013, il y a donc des années, postées sur le compte Twitter d'une fille qui rigolait avec ses potes devant quelques followers, et qui confirmeront tous l'humour certes noir, certes de mauvais goût, mais bel et bien l'humour dans ces messages. J'étais jeune, et ces tweets sortis de leur contexte ne font effectivement plus rire, et bien sûr que quand je les redécouvre aujourd'hui, je les regrette et j'en ai honte", a poursuivi la jeune femme de 25 ans.
Agathe Auproux mentionne ensuite sa fameuse "photo dénudée", faite à l'époque lorsqu'elle était âgée de 19 ans, en assumant totalement son expérience. "Je n'ai effectivement aucun problème avec la/ma sexualité, oui je considère le porn comme une véritable culture. Et alors ?", a-t-elle questionné.
Victime de "piratages", de "propos diffamatoires" et visée par des "insultes dégueulasses", la protégée de Cyril Hanouna a ajouté : "Qui étais-je en 2010, 2011, 2012, 2013 ? Une gamine de 18, 19, 20 et 21 ans sans aucune responsabilité, ni exposition médiatiques. Je n'étais ni journaliste, ni présidente de la République. J'avais un usage conversationnel de Twitter, comme toute ma génération. Nous étions entre nous, décomplexés, dans la provoc', aimant parfois en faire trop. Et je l'ai toujours fait avec second degré."
L'ex-journaliste des Inrocks a conclu son message en adressant ses excuses sincères "à celles et ceux qui ont pu être blessés et choqués par ces bribes de conversations passées, exhumées et décontextualisées, bien des années plus tard". A ses détracteurs, le message est également clair : "Vous pouvez continuer à me harceler et à polémiquer pour ce que j'ai dit ou n'ai pas dit, pour qui j'étais ou n'étais pas, je ne réagirai plus à ces accusations. Excusez-moi d'avoir eu 20 ans, d'avoir été sur Internet et d'être une fille".
Bien dit !