A l'instar de Roland-Garros, l'US Open compte à n'en pas douter parmi les plus people des quatre tournois du Grand Chelem. Pour l'ouverture de cette édition 2016, il y avait, sans surprise, du lourd - et pas seulement Mike Tyson, venu en famille -, aussi bien en tribunes que sur le tapis rouge de la soirée de gala inaugurale.
Lundi 29 août, l'actrice Debra Messing et son collègue Alec Baldwin, tandem irrésistible de la série comique 30 Rock, faisaient partie des grands animateurs du gala de la Fondation USTA, associés au présentateur Bill Macatee au USTA Billie Jean King National Tennis Center. La soirée a permis de lever 1,1 million de dollars - ESPN, sponsor de l'événement et diffuseur du tournoi aux Etats-Unis, a offert 150 000 dollars - au profit des actions de l'organisme, qui combine tennis et éducation pour aider les jeunes défavorisés à construire leur avenir. Alec Baldwin, rayonnant avec à son bras sa superbe épouse Hilaria, enceinte de leur troisième enfant (un deuxième garçon), a d'ailleurs dit tout le bien qu'il pense du travail de la fondation, dont il dirige le comité des célébrités, et son plaisir de jouer pour la deuxième année consécutive les maîtres de cérémonie pour son compte. La belle jeune retraitée Flavia Pennetta, qui a pris sa retraite après avoir remporté l'US Open 2015 et a épousé son compatriote Fabio Fognini, était de la partie, croisant à cette occasion l'actrice hollywoodienne Susan Sarandon, la chanteuse Jewel ou encore le mannequin Martha Hunt, Ange de Victoria's Secret et amie de Taylor Swift qui exhibait ses abdos au top.
Sous le toit rétractable flambant neuf du stade Arthur Ashe, la légende du tennis Billie Jean King, qui a donné son nom au complexe sportif new-yorkais qui accueille le tournoi, le maire de Big Apple Bill de Blasio et Phil Collins, qui a chanté son tube In The Air Tonight tandis que l'honneur d'interpréter l'hymne national américain revenait à la star de Broadway Leslie Odom Jr., ont donné le coup d'envoi de la quinzaine devant un public de plusieurs milliers de personnes.
Ils étaient nombreux aussi pour la première journée de matchs, parmi lesquels l'entrée en lice de Rafael Nadal, sous les yeux de sa compagne Xisca Perello, et celle du Français Benoît Paire, sous ceux de Shy'm, qui continue de suivre son chouchou dans toutes ses compétitions et de le soutenir - à ses risques et périls sur les réseaux sociaux... - contre vents et marées. Après le scandale des JO de Rio, qu'il a quittés dans une atmosphère délétère, sous la vindicte populaire, et alors qu'il a écopé d'une suspension à titre conservatoire infligée par la Fédération Française de Tennis, Benoît Paire, en totale faillite tennistique depuis de longues semaines, est parvenu à garder ses nerfs et sa langue lors de son difficile premier tour, remporté en cinq sets contre le Serbe Dusan Lajovic (6-2, 2-6, 3-6, 7-5, 6-1).
"Je suis surtout très content de m'en être sorti malgré beaucoup de bas. Tout mon clan était présent pour me soutenir, a souligné en conférence de presse d'après-match celui qui peut depuis peu compter sur Thierry Champion comme entraîneur. On a beaucoup parlé avec Thierry depuis dix jours que je suis à New York, il a trouvé les mots pour me motiver et me mettre la tête à l'endroit. Pour moi, c'est l'un des meilleurs entraîneurs français, il a toujours fait progresser ses joueurs, même ceux qui n'étaient pas faciles comme Gaël (Monfils) ou Paulo (Paul-Henri Mathieu). Je lui fais confiance, et quand je l'accorde à quelqu'un, c'est à 100%." Quant à la pression médiatique que suscitent ses égarements, il a tenu bon : "Je ne vais pas parler de ça parce que dès que je dis la moindre chose, ça sort en gros titre..." La suite ce mercredi, avec un deuxième tour contre un adversaire également réputé pour son fort caractère : Marco Baghdatis.