Jamais un voyage de Valérie Trierweiler n'aura autant fait parler... Tout juste officiellement séparée de François Hollande, l'ex-première dame a tenu à honorer sa promesse en s'envolant pour l'Inde, dimanche 26 janvier, dans le cadre d'un voyage en faveur d'Action Contre la Faim. L'occasion pour elle de montrer l'image d'une femme battante mais aussi de faire ses premières déclarations depuis l'annonce de la supposée liaison entre le président et Julie Gayet. Outre Paris Match, c'est également au Parisien Magazine qu'elle en a dit plus sur cet épisode bouleversant de sa vie mais aussi sur son avenir...
"Il faut être deux pour s'aimer"
"Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler." C'est par ce communiqué laconique que François Hollande a officiellement annoncé la fin de son histoire avec la première dame. Un communiqué que cette dernière a refusé de signer, pour bien montrer que cette décision relevait de la seule volonté du président et qui compte "Dix-huit mots", "presque un par mois passé ensemble depuis son élection", comme le fait remarquer Valérie Trierweiler à la journaliste Sandrine Briclot. Par respect et courtoisie, l'ancienne première dame se garde bien de critiquer en public l'officialisation de la rupture et se contentera de cette remarque, mais les Français jugent durement la façon de faire de François Hollande. Selon un sondage Harris Interactive paru dans Closer, 64% d'entre eux estiment que le président n'a pas trouvé les bons mots...
Si elle a eu l'impression de "tomber d'un gratte-ciel" en voyant François Hollande et Julie Gayet en couverture de Closer, comme elle l'a confié à Paris Match, Valérie Trierweiler n'envisageait pourtant pas cette rupture au départ. L'ex-première dame pense aujourd'hui que le pouvoir y est pour beaucoup dans la décision de François Hollande. "À un moment, il n'y a plus de vie. Nous n'avons pas vécu le pouvoir de la même façon. Ça a cassé quelque chose. J'aurais préféré une vie normale, on serait peut-être encore ensemble aujourd'hui. Je sais qui je suis, je peux me regarder dans la glace. Je suis libre", confie-t-elle. "Il faut être deux pour s'aimer mais il suffit d'un pour se quitter", ajoute celle qui a divorcé deux fois.
"Je ne veux pas donner l'impression d'exploiter mon malheur"
Pudique, Valérie Trierweiler refuse toutefois de s'apitoyer sur son sort. Et ce malgré son hospitalisation ou la soudaineté de son départ de l'Élysée, y compris du site Internet de la présidence où les 600 photos d'elle ont déjà été supprimées. "Je ne veux pas donner l'impression d'exploiter mon malheur", répète-t-elle, sans toutefois exclure l'écriture future d'un livre. À l'image de Cécilia Attias qui, des années après avoir quitté l'Élysée, a récemment raconté ses vérités dans un ouvrage à succès.
À ceux qui la comparent à Lady Di, pour le côté femme bafouée et engagée auprès des ONG, Valérie Trierweiler répond sans détour : "Je ne me prends pas pour une princesse, je n'ai pas de baguette magique ! J'ai intérêt à reprendre une vie normale le plus vite possible car je ne veux pas faire partie de la catégorie des people et je n'en ferai jamais partie", explique-t-elle en femme de caractère. Mais toujours sans colère. "Je suis plus dans la déception que la colère", estime-t-elle. Rentrée en France mercredi, Valérie Trierweiler a retrouvé ses trois fils et son appartement parisien, que François Hollande s'est engagé à payer jusqu'à la fin de son mandat. Et elle a terminé sa chronique littéraire pour Paris Match, sur le nouveau roman de Bernard Chambaz, Dernières nouvelles du martin-pêcheur. Un retour à la vie normale pour une femme désormais "libérée"...