Tout juste 100 ans après la première, le théâtre des Champs-Élysées accueillait mercredi 29 mai Le Sacre du printemps, célèbre ballet composé par Igor Stravinsky et chorégraphié par Vaslav Nijinski. Pour fêter le centenaire de cette oeuvre qui avait suscité la polémique lors de sa première en 1913, une partie de gouvernement avait répondu présent sur l'avenue Montaigne à Paris, ainsi que la première dame Valérie Trierweiler.
C'est tout sourire que les premières personnalités sont arrivées devant le prestigieux théâtre des Champs-Élysées pour la représentation du Sacre du printemps, interprété par le théâtre Mariinsky de Saint-Pétersbourg et orchestré par Valery Gergiev. Récemment venue au Festival de Cannes quelques semaines après avoir été aperçue avec son fils Léonard à l'Opéra Garnier, Valérie Trierweiler a une nouvelle fois prouvé qu'elle était particulièrement sensible aux arts et à la culture. Celle qui tient toujours une chronique littéraire dans Paris Match a dû particulièrement apprécier la représentation, précédée d'un flashmob effectué devant le théâtre des Champs-Élysées par les élèves des conservatoires parisiens.
Pour les 100 ans du Sacre du printemps, qui avait essuyé de nombreuses critiques pour sa forme avant-gardiste lors de sa première en 1913, Valérie Trierweiler était entourée de membres du gouvernement comme le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, mari de la violoniste Anne Gravoin, la ministre de la Culture, Aurélie Filippetti, ainsi que de deux précédents occupants de place Beauvau et de la rue de Valois, Claude Guéant et Jack Lang. Pour la première fois, le ballet était donné en présence de Tamara Nijinski, fille cadette de Nijinski, à qui le théâtre des Champs-Élysées vient tout juste de régler les droits d'auteur après un litige débuté en 1987. Très émue à 82 ans, elle a d'ailleurs été décorée de l'insigne de commandeur des Arts et des Lettres à la fin de la représentation par la ministre de la Culture qui a salué "la mémoire vivante d'un artiste". Le Sacre du printemps restera à l'affiche du théâtre des Champs-Élysées jusqu'au 31 mai.
Une fausse note est malheureusement venue quelque peu gâcher la soirée de Valérie Trierweiler et des membres du gouvernement avec l'apparition d'un groupe d'opposants au mariage pour tous qui a semé la confusion devant le théâtre des Champs-Élysées, alors que le premier mariage entre deux personnes du même sexe venait d'être célébré à Montpellier. Des fauteurs de trouble heureusement rapidement maîtrisés par les forces de l'ordre.
Valérie Trierweiler n'en a visiblement pas fini avec ces opposants à la loi du mariage pour tous voulue par son compagnon François Hollande puisqu'ils pourraient bien venir exprimer leur mécontentement à Genève aujourd'hui, jeudi 30 mai. La première dame y est attendue pour participer à la 23e session du Conseil des Droits de l'homme pour défendre la cause des femmes violées au Congo, en tant qu'ambassadrice de la Fondation Danielle Mitterrand – France-Libertés.