C'est le nouveau combat mené par Valérie Trierweiler... Déjà présente lors d'une première manifestation avec Carla Bruni-Sarkozy mardi, l'ex-première dame a de nouveau initié un grand rassemblement hier après-midi, samedi 16 mai, sur l'esplanade du Trocadéro à Paris, en soutien aux 223 lycéennes enlevées au Nigeria par la secte islamiste Boko Haram. Derrière la bannière "BringBackOurGirls", l'ex-compagne de François Hollande était entourée de nombreuses personnalités engagées comme Yamina Benguigui, également à l'origine de la manifestation, Cyril Hanouna et même Maya, la jolie compagne de son fils Anatole...
Sous le grand ciel bleu parisien, Valérie Trierweiler en a profité pour rappeler que ces premiers rassemblements n'étaient qu'un début. "Nous allons continuer à nous mobiliser dans le cadre de ce mouvement initié notamment par Yamina Benguigui (avec Lisa Azuelos et Karine Silla également, NDLR) en essayant de trouver des nouvelles formes de sensibilisation", a déclaré l'ex du président, qui rentre juste d'une mission humanitaire à Haïti en tant que marraine du Secours populaire. Dans ce combat, elle pourra notamment compter sur un allié de poids en la personne de... François Hollande. Son ex-compagnon organisait en effet au même moment une rencontre avec des chefs d'Etat d'Afrique et d'ailleurs, pour établir une stratégie contre la secte. "Le sommet de l'Elysée sur la sécurité au Nigeria est fondamental et nous ne sommes pas là pour gêner ce sommet", a-t-elle ainsi ajouté.
Dans un portrait diffusé par BFM TV mardi 13 mai, Valérie Trierweiler a fait des déclarations sur sa vie personnelle bien précises, déclarations qu'elle a renouvelées aux différents micros tendus hier au Trocadéro : "Je ne vais pas si mal", a déclaré l'ex-compagne de François Hollande aux journalistes qui la questionnaient sur son moral. Car du temps où elle était première dame, elle avait oublié "une chose précieuse", dit-elle : "La liberté. Rien ne vaut la liberté !" L'ex première dame n'est pas tendre avec l'Elysée. "Non, bien sûr que non je n'étais pas libre. Pas libre de m'exprimer, de penser, pas libre de parler, pas libre de bouger, libre de rien. Aujourd'hui je redécouvre cette liberté, c'est une grande part de bonheur." Si elle assure que les critiques ne la blessent plus et que les portraits décrits "dans les livres, ce n'est pas (elle)", Valérie Trierweiler demande que la presse "la laisse tranquille". "Il y a une chose que je refuse, c'est que l'on me catalogue parmi les "people", je ne suis pas ça", martèle-t-elle. J'ai le droit d'avoir une activité publique auprès du Secours populaire et d'autres engagements, le reste c'est ma vie. Ce que j'ai subi, je l'ai surmonté, mais il ne faut pas oublier que j'ai une famille, des enfants et que ce n'est pas forcément facile pour eux".
Valérie Trierweiler, tout sourire à cette manifestation, pouvait également compter sur de nombreux proches. Ses amies Charlotte Valandrey, qui vient de publier le livre Vers le 8ème ciel (Ed. Xo), Yamina Benguigui, ex-ministre de la Francophonie, Saïda Jawad, la compagne de Gérard Jugnot, avec laquelle elle a déjà participé à une chasse aux oeufs à Pâques pour le Secours populaire, sont ainsi venues battre le pavé avec elle, partageant toutes la sensibilité humanitaire de l'ex-première dame. Un engagement auquel a également participé Maya, la jolie compagne d'Anatole (21 ans), un des trois fils de Valérie Trierweiler avec Lorrain (18 ans) et Leonard (16 ans), qui comptait parmi les nombreuses lycéennes françaises venues soutenir leurs homologues du Nigeria. On avait déjà vu Maya avec sa potentielle future belle-mère lors de la Fashion Week, à Paris fin février.
Rahila, Deborah, Awah, Hauwa, Ruth, Naomi, Kauna, Lydia... Vêtus d'un t-shirt blanc sur lequel on pouvait lire le fameux slogan "BringBackOurGirls", repris dans le monde entier, Valérie Trierweiler et tous les manifestants portaient également une pancarte où l'on pouvait lire le prénom de ces lycéennes nigérianes. D'autres personnalités bien connues ont ainsi joué le jeu à l'instar du très occupé Cyril Hanouna, tout juste auréolé du succès d'audience de l'Oeuf ou la Poule sur D8 la veille, Bernard Montiel, également chroniqueur sur la chaîne, Agnès Soral, Elsa Zylberstein, la créatrice Sophie Albou ou encore la femme politique socialiste Sofia Otokoré. A noter qu'à quelques pas, une vingtaine de manifestants ont protesté en même temps contre la présence au sommet de l'Elysée d'un "dictateur", le président tchadien Idriss Déby Itno, déployant une grande banderole avec le hashtag "#Bringbackourfreedom".