Valérie Trierweiler et François Hollande de nouveau unis... pour lutter contre le terrorisme. Alors que le président reçoit aujourd'hui, samedi 17 mai, des homologues africains, l'ex-première dame appelle à un nouveau rassemblement contre la secte islamiste Boko Haram, à la même heure, qui vient d'enlever des lycéennes au Nigéria. Sous son impulsion et celle d'autres personnalités comme Yamina Benguigui ou Lisa Azuelos, elle espère ainsi réunir, à 15h, place du Trocadéro à Paris, des centaines de personnes.
"#LiberezNosFilles". Comme mardi dernier, au même endroit, c'est derrière ce slogan, repris par le monde entier, que Valérie Trierweiler compte bien défiler pour dénoncer le traitement de ces 220 jeunes filles enlevées par la secte islamiste Boko Haram au Nigeria. Si cette fois, l'autre ancienne première dame Carla Bruni-Sarkozy, en concert à Anet (Eure-et-Loir) dans la soirée, ne devrait pas être physiquement présente pour soutenir cette cause, elle sera entourée d'autres personnalités engagées comme l'ex-ministre déléguée à la Francophonie Yamina Benguigui, la cinéaste Liza Azuelos et Karine Silla, déjà à l'origine du premier rassemblement mardi, et de 200 lycéennes françaises, en solidarité avec leurs homologues africaines, sur le Parvis des Droits de l'Homme.
Valérie Trierweiler espère ainsi adresser un message fort à la France et notamment à un certain... François Hollande. Engagée à 100% dans l'humanitaire depuis son départ de l'Elysée, l'ex-première dame avait déjà tenu à adresser un message à son ancien compagnon. Partie en Haïti, secoué par un terrible séisme en 2010, il y a quelques jours pour une mission en tant que marraine du Secours populaire, elle avait déclaré envoyer "fort probablement" un message au président pour l'alerter sur la situation du pays à son retour en France.
Valérie Trierweiler et François Hollande pourront peut-être même en parler de vive voix puisqu'ils auraient rapidement renoué le contact après leur tonitruante séparation, conséquence du désormais fameux Gayetgate. Selon Elise Karlin, auteure de l'ouvrage Le président qui voulait vivre ses vies (Ed. Fayard), les deux ex auraient notamment été vus dans un restaurant en mars dernier et le président serait même de nouveau "tendre" avec elle.
En attendant, c'est séparément qu'ils tentent de lutter pour les causes qui leur tiennent à coeur. François Hollande reçoit ainsi aujourd'hui ses homologues africains du Nigeria, du Cameroun, du Niger, du Tchad, du Bénin et des représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne ou de l'Union européenne à l'Elysée, pour établir une stratégie contre la secte et tenter de libérer les lycéennes. Avec probablement une petite pensée pour son ex-compagne, à qui il aimerait faire ce joli cadeau...