Un énième tacle à François Hollande, mais cette fois-ci pour la bonne cause.
Valérie Trierweiler a re-tweeté son article publié sur le site de Paris Match à l'occasion du macabre premier anniversaire de l'enlèvement de 279 lycéennes au Niger par le groupuscule terroriste Boko Haram. Si une cinquantaine de ces jeunes filles âgées de 12 à 17 ans ont aujourd'hui pu échapper à leurs ravisseurs, on ne sait toujours pas ce qu'il est advenu des 200 autres captives.
Une indifférence intolérable pour l'ancienne première Dame de France qui est allée manifester ce 14 avril au pied de la Tour Eiffel interpellant le président sur les réseaux sociaux. Avec sa copine Saïda Jawad, Yamina Benguigui et Frigide Barjot, la journaliste de 50 ans a tenté d'éveiller les consciences et de faire réagir son ancien compagnon. "Monsieur le Président de la République, nous comptons sur vous. #BringBackOurGirls @ParisMatch", tweetait-elle il y a quelques jours lançant un appel à la mobilisation.
Une quarantaine de manifestants se sont réunis sous une banderole reprenant le tristement célèbre slogan "Bring Back Our Girls Now". Menés par une Valérie Trierweiler plus déterminée que jamais et une certaine Capucine Nielly à l'initiative du mouvement, de nombreux citoyens ont demandé le retour des lycéennes disparues.
"J'étais l'année dernière déjà au Trocadéro. J'ai remis mon t-shirt que j'ai lavé plusieurs fois et que j'espérais ne plus remettre, a déclaré l'auteur du brûlot Merci Pour Ce Moment, tout en évoquant un very bad birthday". La journaliste n'est pas la seule à militer pour la cause puisque la citoyenne Capucine Nielly à l'initiative de ce rassemblement est elle aussi extrêmement impliquée. "C'était il y a déjà un an, cela s'est passé loin de chez nous mais comment rester indifférent devant tant de violence et tant d'inhumanité. Nous ne savons même pas si elles sont encore en vie", a-t-elle déclaré à nos confrères du Parisien.
La garde des Sceaux, Christiane Taubira s'est elle aussi exprimée sur Twitter en mémoire à ces nombreuses lycéennes. "#BringBackOurGirls, elles sont de tourments et de joie, d'esprit et d'espoir, elles sont nos filles, bourreaux ! Rendez-les à leur avenir", a-t-elle écrit sur le réseau social tandis que François Hollande est resté bien silencieux.
Coline Chavaroche