Visage emblématique du service des sports de France Télévision depuis déjà de nombreuses années, Matthieu Lartot a récemment fait parler de lui pour ses problèmes de santé. En raison d'un cancer du genou, l'animateur fut contraint de se faire amputer de la jambe droite. Désormais, il marche à l'aide d'une prothèse très onéreuse. Le journaliste a d'ailleurs profité de sa présence sur le plateau de l'émission Quels Jeux !, diffusée samedi 31 août 2024 sur France 2, afin de lancer un gros coup de gueule à ce sujet.
"Les lames de sport, les fauteuils que l'on voit avec le rugby-fauteuil, le basket-fauteuil, ça coûte cher. Ça coûte très cher, ce n'est pas remboursé par la Sécurité sociale. S'il n'y a pas de partenaires, s'il n'y a pas de grandes entreprises qui se mobilisent, vous fermez l'accès aux personnes en situation de handicap", a-t-il premièrement déclaré.
"Là, on est en train de créer des vocations. Il y a des gamins qui rêveraient d'aller faire du rugby-fauteuil. Il faut des référents handicap qui puissent les accueillir. Il faut qu'ils aient accès à ce type de matériel", a ensuite ajouté celui qui commente régulièrement les rencontres de rugby diffusées sur les antennes de France Télévisions. "Sachez quand même que les athlètes paralympiques, par exemple en rugby-fauteuil, ils vont faire leur fauteuil sur-mesure aux Etats-Unis, ça coûte de l'argent. Alors eux, ils ont les aides qu'il faut aujourd'hui. Et encore, il y a encore du boulot... Mais voilà, c'est tout ça qu'il faut changer en fait", a finalement conclu Matthieu Lartot. Un coup de gueule que partage sa consoeur Léa Salamé . "Vous avez raison. Et c'était important ! Parce qu'on a lu aussi votre interview dans L'Equipe ce matin, on s'est dit : 'Il faut absolument qu'il passe sur le plateau juste pour nous redire ça', mon cher Matthieu", a indiqué l'animatrice de l'émission Quels Jeux !.
"Moi je m'inscris humblement dans ce tout ce qu'a fait Micka (Michaël Jeremiasz, ndlr) depuis des années qui a été essentiel", a immédiatement rétorqué Matthieu Lartot, avant de prendre pour exemple Ludivine Munos, titrée dans les épreuves de natation paralympiques aux Jeux d'Atlanta, de Sydney et d'Athènes. "Ludivine, elle fait des choses extraordinaires, on lui doit beaucoup. Vous savez cette petite phrase qu'on entend depuis le début des Jeux : 'Si vous pouvez vous lever' au moment des hymnes. Ludivine, c'est elle qui a eu cette idée-là, on lui doit. Mais ce n'est pas anodin, donc bravo pour ça !", a souligné le journaliste sportif.