Véronique Colucci aurait eu 76 ans, ce vendredi. Mais elle est décédée en 2018 des suites d'une longue maladie. Cette fille de chirurgien, qui voulait devenir journaliste, avait rencontré Coluche alors qu'il se produisait au Café de la Gare en 1970 et qu'il était encore inconnu du grand public. C'est que nous rappellent nos confrères de La Dépêche, en ajoutant qu'ils ont bien entendu eu deux fils : Romain, né en 1972, et Marius, né en 1976, et qu'ils ont été mariés pendant dix ans, à partir de 1975.
La raison de leur divorce : la surexposition médiatique fulgurante de Coluche, qui avait notamment décidé de se présenter à l'élection présidentielle de 1981, ce qui était la goutte de trop pour Véronique. A la mort de l'humoriste, survenue un an plus tard de façon tragique, elle avait repris les rênes des Restos du coeur dont elle était l'administratrice. Mais intéressons-nous plus en profondeur à sa résidence secondaire, située dans l'Aveyron, à quelques encablures de Sainte-Croix (entre Villefranche-de-Rouergue et Cajarc).
Il s'agit d'une commune qui ressemble à un triangle et qui est composée de trois villages ayant chacun leur propre histoire. A savoir Sainte-Croix, Marin et Cénac. A noter que l'église Sainte-Croix est un bâtiment protégé au titre des monuments historiques et que la commune possède de nombreux petits châteaux sur son territoire. Véronique Colucci aura conservé cette maison jusqu'au bout, où elle aimait venir se ressourcer en toute simplicité.
"Les étés, dans les environs de la fête de la poule farcie de Marin, elle y venait en toute discrétion", écrit la Dépêche, en précisant alors que ses apparitions publiques étaient très rares. Coluche, lui, aimait tout autant cet endroit. C'est là d'ailleurs qu'il avait trouvé le personnage de "papy Moujot de Cajarc" pour son sketch sur "le Schmilblic" et avait répété, un été durant, celui où il jouait le "temps des cerises" au violon avec des gants de boxe.
Rappelons enfin que Véronique Colucci figurait dans la liste des 336 personnalités promus à la Légion d'honneur, l'année de sa mort, au rang de chevalier pour son "engagement au bénéfice de l'intérêt général".