Le 23 août dernier, Panayotis Pascot a sorti son livre autobiographique La prochaine fois que tu mordras la poussière édité par Stock. Un premier ouvrage très intimiste pour l'humoriste de 25 ans dans lequel il lève le voile sur son homosexualité, mais aussi sur sa relation compliquée avec son père aujourd'hui décédé ou encore sur sa dépression. Longtemps soumis à un état mental très noir, Panayotis a déjà songé au pire. "C'est le cri d'une femme qui m'a arrêté alors que je m'apprêtais à sauter d'un balcon", avait-il expliqué dans les colonnes du magazine ELLE cet été.
Ce lundi 20 novembre, l'ex-chroniqueur de Quotidien était invité dans C à vous sur France 5 pour témoigner justement de sa dépression dite "mélancolique". "À un moment, je n'arrivais plus à faire mon lit, je n'arrivais plus à me doucher le matin, je n'arrivais plus à manger. J'ai perdu 8 kilos en deux semaines. Je me suis dit : 'il y a quand même quelque chose qui ne va pas'", s'est-il souvenu. Alors, également poussé par son entourage, Panayotis a décidé d'aller consulter. "Je suis allé voir des professionnels puisque mes proches ont senti que quelque chose n'allait vraiment pas. Je me laissais mourir à petit feu. Mon psychiatre m'a dit que j'avais une dépression mélancolique, qui est la plus grave des dépressions (...) Mon psychiatre m'a dit : 'si le burn-out, c'est une entorse, ce que vous avez, c'est une fracture ouverte'", a-t-il rapporté face à Anne-Elisabeth Lemoine. "C'était très compliqué, je ne vais pas vous le cacher", a-t-il précisé.
Ce mal-être, Panayotis est toutefois persuadé de ne pas être le seul à le ressentir. "Je pense que c'est quelque chose que beaucoup de gens traversent, à différentes échelles. Les moments où on se sent déconnecté de tous, et qu'on a l'impression de passer notre temps à faire pour défaire, on les traverse tous", a-t-il estimé. Mais selon lui, avoir décelé qu'il s'agissait d'une dépression mélancolique lui permet d'être "mieux armé" pour la vie. Car même s'il est aujourd'hui sous traitement, Panayotis Pascot n'est malheureusement jamais à l'abri de se voir replonger à nouveau.